Je m'étais fait à peu près la même réflexion que Pit et Bastoche, à savoir que la méthode de Betty Edwards s'applique uniquement au dessin d'observation, non d'imagination.
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille pour autant la rejeter : avant d'être capable de dessiner d'imagination, il faut passer par le dessin d'observation, puis d'inspiration.
Et pour parvenir à franchir ces deux premières étapes, il faut affiner sa perception. Voir vraiment ce que l'on a sous les yeux plutôt que ce qu'on croit savoir de son modèle. Et là, je trouve que le fait de commuter en mode cerveau droit aide beaucoup.
C'est un état que l'on est capable d'identifier quand on l'a expérimenté plusieurs fois, ce que m'a permis la méthode de B. E.
Personnellement, je commence par construire mes dessins en mode analytique, verbal , puis je fais taire mes bavardages intérieurs et m'immerge complètement dans le tracé de mes formes et lignes pour achever mon dessin. Le hic : je perds toute notion du temps, et j'en oublie de me dépêcher, forcément !
Aussi cela ne convient-il peut-être pas aux exercices minutés à rendre à Pit (snif…), mais quel bien ça fait de dessiner de cette façon ! J'y prends un réel plaisir et me sens à chaque fois comme ressourcée, à l'image de ce qu'on ressent après une séance de yoga (ou de méditation, aussi, je pense : supposition de ma part, car je ne pratique pas la méditation).
