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A mon tour je me décide à ouvrir ma galerie, et vous y êtes les bienvenus !🙂
En m’inspirant d’un message de Pit, qui nous expliquait que pour se motiver c’était bien de se donner un projet qui nous plaît, je me suis dit que je n’allais pas attendre d’avoir une technique « parfaitement parfaite » pour me remettre à dessiner, autrement je ne ferais plus jamais rien ! Poser un trait sur le,papier est devenu un peu intimidant…
J’en suis encore au tout début du parcours, avec la formation débutants (les ombres de forme, ah là là les amis !…), mais justement me remettre sérieusement au dessin m’a réveillé la démangeaison du crayon.
Donc bien sûr c’est une galerie pour m’aider à progresser, m’entraîner régulièrement, et tout et tout, mais avouons-le : c’est avant tout pour le plaisir de faire autre chose que des cubes et des sphères.🙂
Un plaisir coupable : ce que je vais vous poster maintenant, dessiné ces trois dernières semaines, est fait sans quasi de construction, et encore moins de vignettes. Et comme on est puni par où on a péché, eh bien je me lamente sur le manque de ressemblance de mes portraits et le côté brouillon et surchargé de mes croquis, peu lisibles je trouve. Bon, ça ne peut que progresser !
N’hésitez pas à critiquer, au contraire vous me rendrez service, merci d’avance à tous ceux qui en prendront le temps, et bon courage dans vos propres travaux !
J’ai donc choisi d’illustrer : la Première guerre mondiale, un sujet auquel j’ai eu l’occasion de m’intéresser de près l’an dernier, et qui m’a passionné. En quelque sorte j’aimerais me mettre dans la peau d’un journaliste présent sur le terrain, qui ferait son reportage en images, surtout sur l’aspect humain de ce conflit qui a touché toutes les régions et toute la population à bien des niveaux.
Toujours d’après des photos d’époque, car je ne me sens pas encore le courage de me lancer d’imagination !
Dans l’idéal il faudrait que je groupe mes dessins par thème ou par ordre chronologique, d’un autre côté je n’ai que des moments perdus le dimanche pour ce nouveau loisir (la semaine j’aime mieux réserver l’heure de dessin à la formation), donc ça sera ce que ça sera, sans trop d’ordre, mais vous serez indulgents n’est-ce pas… J’espère vous plonger un peu dans ce monde à la fois si lointain et si proche… Raconter une histoire avec mes dessins, c’est vraiment ce qui me plaît. J’espère que ça vous plaira aussi.🙂
Premiers essais :
Une infirmière bénévole, comme elles ont été des milliers. Les « anges blancs », comme les appelaient les soldats, pour qui une blessure était avant tout une aubaine, occasion de repos et d’un confort qu’ils n’avaient plus vu depuis longtemps. Et cette douce présence féminine comptait beaucoup pour leur faire oublier un temps les horreurs de la guerre.
Manfred bon Richthofen, dit le Baron Rouge, as de l’aviation allemande, mort au combat en 1918, auréolé de gloire mais âgé de seulement 25 ans.
Autre « as », notre héros national Georges Guynemer, petit gringalet mais volonté d’acier et courage à toute épreuve. S’il vous paraît jeune sur les photos, ce n’est pas étonnant : il est mort à seulement 22 ans en 1917.
Premier essai raté (les yeux ! et il est trop voûté), deuxième essai avec une autre photo : les yeux sont mal alignés, et il y a quelque chose, je ne sais pas quoi, qui le vieillit un peu. Est-ce la courbe presque enfantine de la bouche que je n’ai pas su saisir, ou la joue, je l’ai un peu enflée non ?
Août 1914, départ la fleur au fusil, ici en Allemagne. Une sœur ou une fiancée aide gentiment à porter le sac, après avoir orné le canon du fusil d’une rose. On s’en va vers la victoire en chantant…
C’est encore la guerre de mouvement, les armées s’affrontent près des frontières en terrain découvert.
Lourdes pertes pour les Français « cueillis » trop facilement par les mitrailleuses allemandes ultra modernes. Parfois on s’embusque derrière un talus pour tirer une salve.
Des brancardiers ramènent un blessé. La scène ne se passe pas avant l’été 1915 : on peut le savoir à cause de l’uniforme bleu horizon ; mais elle est hélas d’actualité pour toute la durée du conflit. Être brancardier est un service risqué : on ramène les camarades sous les balles et les tirs d’obus, en profitant souvent de la tombée de la nuit pour s’aventurer dans le no man’s land.
C’est tout pour cette fois-ci, j’espère poster bientôt un ou deux dessins de plus.🙂
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