Définition

Métier souvent méconnu du grand public, cet artiste est chargé de donner vie à un ouvrage, à une idée en créant son univers graphique.

Ainsi, il va pouvoir s’exprimer à travers :

  • des articles de presse (politique, mode, satirique, technique…etc.),
  • la publicité (affiches,  sites web, annonces presses et communiqués, prospectus,…etc.)
  • l’événementiel  (vitrines, stands d’événements…etc.)
  • les albums jeunesse ou adulte (ouvrages scolaires, BD, mangas…etc.)
  • l’édition (couvertures de livres, illustrations techniques, illustrations intérieurs etc., )

 

Les supports d’expression étant plus nombreux que par le passé, l’illustrateur doit donc, pour faire face à l’évolution du marché, disposer d’un éventail de compétences de plus en plus large :

  • dessin traditionnel (gouache, encore feutre, crayon, pastel, acrylique),
  • gravure,
  • logiciels dédiés  (Illustrator, Photoshop, Paint…).

Mais aussi, il lui faudra savoir jongler en art traditionnel et art numérique.

Ainsi, il n’est pas rare de le voir évoluer également dans le secteur du numérique  et du cinéma.

 

Rémunération

Rarement salarié, l’illustrateur gagne sa vie grâce aux commandes spécifiques mais aussi grâce aux droits d’auteur. Ses revenus (honoraires qu’il négocie) sont donc extrêmement variables et dépendront de son talent de démarchage et de la qualité de son book (mis à jour régulièrement).Si l’illustrateur est salarié, son revenu annuel est d’environ 42 000 euros brut mais selon des modalités définies avec son entreprise,  il cède les droits d’exploitation de ses créations.

 

Profil

Il faut être un bon communicant  et être flexible car l’illustrateur va devoir se vendre pour décrocher des contrats. Avoir du talent et un style propre ne suffit pas.

En plus de la flexibilité, la patience est de rigueur pour répondre aux volontés des clients

Avant plutôt solitaire, les illustrateurs indépendants mettent en commun à  présent les différents moyens dont ils disposent (local, documentations, matériels…etc.)

 

illustrateur en train de dessiner un croquis de personnage

 

Formation

Pour devenir illustrateur, un Bac ST2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués) sera la première étape. Les élèves sortant de Bacs généralistes devront passer par la case MANAA.  (Cette dernière est depuis 2019 remplacée par le DNMADE).

Ensuite, plusieurs diplômes supérieurs sont possibles :

  • DMA (diplôme des métiers d’art) arts graphiques
  • BTS design graphique option communication et médias imprimés, médias numériques
  • DNAT (diplôme national d’arts et techniques) design graphique
  • DNSEP (diplôme national supérieur d’expression plastique) option art, communication…
  • DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués) créateur-concepteur option communication visuelle ; illustration médicale et scientifique

 

Enfin, bien que beaucoup plus délicat pour percer, devenir illustrateur en étant autodidacte est possible.

 

Débouchés professionnels

En plus des qualités nécessaires évoquées juste avant, la réussite de l’illustrateur va aussi dépendre du style et de la ligne artistique de celui-ci. Il peut soit rester dans un domaine d’activité précis comme il peut voir plus large et ainsi étendre sa notoriété. Un indépendant peut très bien devenir salarié pour le milieu de la presse en général, la publicité ou devenir directeur artistique. Son évolution dépendra comme tout un chacun des opportunités qui s’offrent à lui, de ses réussites et de ses échecs.

 

Récapitulatif

tableau Récapitulatif pour devenir illustrateur

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