Salut cher lecteur ! Si tu suis mes articles, tu sais que j’aime bien alterner les sujets. La technique, c’est important, mais ça ne fait pas tout. Motivation, inspiration et développement personnel jouent aussi un rôle crucial dans l’apprentissage du dessin, surtout lorsqu’il s’agit de dessiner manga. Et oui, on va aussi parler de toutes les fois où je me suis planté en beauté !
Chapitres
- La découverte du dessin
- Dessiner manga : l’influence de mon frère
- Mon adolescence et le manga
- De la copie à la création
- Le déclic avec la perspective
- Quel rapport avec le dessin manga ?
- Pourquoi j’apprécie les mangas
- Le manga : une culture sous-estimée
- Pourquoi éviter de commencer par le dessin manga
- Les 10 commandements du dessinateur débutant
- Apprendre les bases du dessin
- Conclusion
La découverte du dessin
Comme beaucoup d’enfants, je copiais ce que je voyais, sans comprendre les bases du dessin. Il faut dire que je n’avais aucune prédisposition pour le dessin, et honnêtement, mon truc à moi, c’était le sport !
Dessiner manga : l’influence de mon frère
Aux alentours de mes 8 ans, j’ai commencé à observer mon frère aîné. Il savait dessiner en perspective sans même en être conscient ce qui me rendait fou d’envie. Il recopiait des Goldorak avec une facilité déconcertante dans « son carnet secret ». Je croyais qu’il avait un don inné que je n’aurais jamais. Il était bon en tout, alors que moi, j’étais impulsif, impatient. Je l’enviais.
Pendant longtemps, j’ai pensé qu’il avait un don naturel pour le dessin. J’étais loin de son niveau et cela m’a motivé à m’améliorer, mais je ne savais pas encore comment y arriver.
Mon adolescence et le manga
C’est à l’adolescence C’est à l’âge de 14 ans que je commençais à m’intéresser au dessin manga. Même si le nombre de séries publiées en français restait limité à cette époque, je trouvais mon compte dans des séries comme dragon ball Z, Saint Seya (les chevaliers du zodiaque), Captain Tsubasa (Olive et Tom), Jayce and the Wheeled Warriors (Jayce et les conquérants de la lumière), Ulysse 31, ou City Hunter (Nicky Larson) dont les dessins animés me fascinaient.
Jusqu’à l’âge de 20 ans, j’ai toujours préféré les animés au manga papier, car il y avait moins d’efforts à faire pour suivre la série, mais au bout d’un moment les épisodes à rallonge ont eu raison de moi. Ces dessins animés ont marqué mon initiation au style manga.
De la copie à la création
À 16 ans, après avoir dessiné plus de 300 planches de bandes dessinées, mes dessins commençaient à s’améliorer légèrement, mais ils manquaient toujours de structure. C’est à cette époque que j’ai commencé à sentir que je pouvais enfin rivaliser avec mon frère, même s’il avait arrêté de dessiner pour se consacrer à d’autres passions.
Puis, vers 17 ou 18 ans, j’ai ouvert mon premier livre de dessin, Dessin facile de Burne Hogarth. Même si je n’aimais pas trop son style, j’ai compris qu’il avait maîtrisé quelque chose qui m’échappait encore. Mais malgré tout, je continuais de recopier ses dessins sans comprendre les principes fondamentaux qu’il essayait de transmettre. Mes progrès étaient lents et j’étais souvent frustré.
Le déclic avec la perspective
La vraie aventure a commencé pour moi à 25 ans, quand j’ai ouvert un livre sur la perspective. J’ai eu le déclic. Je comprenais enfin pourquoi j’avais stagné pendant tant d’années. La perspective est une compétence essentielle que j’avais totalement ignorée jusqu’à ce moment. Cela m’a ouvert de nouvelles portes et m’a permis de comprendre que pour progresser en dessin, il faut d’abord maîtriser les bases. Être un bon dessinateur, ce n’est pas juste copier ou impressionner les autres. C’est surtout savoir simplifier et comprendre les formes, la lumière, et les volumes dans l’espace.
Mais d’ailleurs, qu’est-ce qu’un bon dessinateur? Pour moi, c’est avant tout de savoir réfléchir, savoir aller à l’essentiel, pouvoir simplifier, rester passionné, intéressé et motivé… et par dessus tout se laisser le temps de rêver, d’écrire le monde comme on l’entend et y prendre du plaisir.
Quel rapport avec le dessin de manga ?
Tu te demandes peut-être ce que tout ça a à voir avec le dessin manga. Eh bien, si tu es jeune et que tu veux apprendre à dessiner manga, cet article est pour toi. Mais attention, il n’est pas réservé aux ados ! Ce que je vais partager ici s’applique à tous les apprentis dessinateurs, peu importe leur âge ou leur niveau.
Le manga est un excellent exemple des illusions auxquelles se heurte tout débutant. Quand j’ai ouvert mon premier manga, je me suis dit : « Waouh, c’est simple, je peux faire pareil ! » Mais en réalité, ce style graphique est trompeur. Oui, il semble facile à reproduire, mais c’est souvent un piège pour les jeunes dessinateurs. Le manga demande en fait une maîtrise des fondamentaux qui n’est pas évidente au premier abord.
Apprendre à dessiner manga : illusion de facilité
J’aurais pu choisir d’autres exemples que le dessin manga. Au même titre, les toiles de John Singer Sargent ou d’autres maîtres prodigieux du genre, pourraient provoquer exactement le même effet sur les peintres qui débutent. La plus grande force des maîtres-peintres, n’est pas le choix de la palette, la gestion de la lumière, ou le maniement du pinceau. Je dirais plutôt que c’est leur capacité à simplifier et embellir ce qu’ils voient qui les rend si uniques. Ils sont capables de reformuler visuellement le monde à leur manière.
La simplification graphique est l’ingrédient qui donne cette illusion de facilité aussi bien en peinture qu’en dessin. Le manga illustre parfaitement les apparences trompeuses des styles graphiques épurés.
L’excellent livre “Alla Prima” écrit par Richard Schmid, peintre talentueux explique au travers de ses écrits tous les déboires qu’il a pu rencontrer avec la peinture à l’huile au cours de son existence. Il explique non seulement les contraintes dues à ce médium particulier, mais aussi comment les choix se font dans sa tête, et comment il a trouvé ses propres solutions au problème. Ni plus ni moins.
Ce que j’apprécie le plus, c’est la transparence, l’honnêteté et l’humilité avec lesquelles il raconte son histoire. Il met le doigt sur des problèmes qui ne relèvent pas du domaine technique. La meilleure leçon que j’ai pu tirer de ce livre est que les règles ne sont là que pour encadrer et rassurer, que la pratique et l’observation sont essentielles, et qu’il est impératif de réfléchir et de faire des choix si l’on veut vraiment progresser. Cela ne nous empêche pas pour autant de rester inspiré par nos artistes préférés. Il me rejoint aussi sur le fait qu’il est important de prendre le meilleur de chacun pour forger son propre style.
Le dessin manga : un style graphique
Pour en revenir au dessin manga (terme que j’utilise davantage pour représenter un style graphique particulier qu’un format de bande dessinée: navré pour les puristes qui me lisent ), c’est cette impression de facilité qui trompe le dessinateur débutant. Pourtant, derrière cette capacité à simplifier se cachent des heures et des heures de travail, de tests et de réflexion. Ce style épuré et stylisé nécessite une véritable maîtrise des bases, notamment la perspective, la simplification des formes et la construction.
Comme vous devez le savoir, les auteurs asiatiques qui les produisent sont les plus prolifiques au monde. Aux yeux des occidentaux, le style de vie des mangakas peut paraître particulièrement extrême, car ils vont jusqu’à oublier leur propre existence et mettent dans leurs créations tout ce qu’ils ont dans le ventre (je parle particulièrement de l’école japonaise et coréenne).
Il est important de garder en tête que l’action de simplifier est bien moins évidente que l’action de complexifier. La raison en est que la simplification nécessite des choix, chose que le débutant est bien incapable de faire. La preuve, c’est que le dessinateur néophyte dessine les détails en premier en ignorant la construction globale du dessin. Ce comportement ne peut être source que d’échec à long terme: une perte de temps dont je me serais bien passé.
Pourquoi j’apprécie les mangas
Maintenant, parlons de ce que j’adore dans le dessin manga, et pourquoi je l’apprécie autant. Ma génération, celle qui a grandi avec Dragon Ball Z, a eu la chance de vivre une période charnière.
Nous avons grandi avec cette explosion culturelle unique, entre l’essor d’Internet, les avancées technologiques et l’immersion dans des mondes imaginaires fascinants. Les mangas nous ont transportés dans des univers totalement nouveaux, tout comme les jeux vidéo.
Les personnes de ma génération ont été témoins de cette évolution : nous avons appris à naviguer dans le monde numérique tout en restant sensibles aux mondes fictifs comme ceux des mangas. Pour certains, le manga peut sembler puéril ou réservé aux adolescents. Pourtant, derrière ces pages se cachent des récits profonds et complexes, parfois plus subtils qu’on ne le pense. Il suffit de prendre le temps de les découvrir pour comprendre la richesse de ces histoires.
Je sais que beaucoup jugent les mangas à la légère, mais comme toute forme de lecture, ils ont le pouvoir de faire voyager l’esprit. Certains scénarios de mangas sont si complexes qu’il est parfois nécessaire de relire plusieurs tomes pour suivre l’intrigue. C’est cette richesse narrative qui fait que je n’ai jamais eu honte d’aimer les mangas.
Le manga : une culture sous-estimée
Il est courant d’entendre que le dessin manga est simpliste, voire enfantin. Pourtant, derrière ce style graphique se cachent des heures d’étude, de réflexion et de travail acharné. Les auteurs japonais et coréens, notamment, consacrent leur vie entière à leurs œuvres, enchaînant des heures interminables de travail. Ce niveau de dévotion est souvent mal compris en Occident, où l’on perçoit parfois ce genre graphique comme léger ou superficiel.
Pour moi, le manga va bien au-delà du simple divertissement. Il nous invite à réfléchir, à découvrir des cultures différentes, et à nous questionner sur des thèmes parfois très adultes, dissimulés derrière des dessins épurés. Les critiques simplistes sur les mangas viennent souvent de personnes qui n’ont pas pris le temps d’en explorer la richesse.
Pourquoi éviter de commencer par dessiner manga
Si tu débutes en dessin, il peut être tentant de se lancer dans le dessin manga. Il a cette capacité à donner l’impression que c’est facile. Mais attention, c’est une illusion ! Les mangakas sont des maîtres dans l’art de simplifier la réalité tout en rendant leurs personnages dynamiques et expressifs. Mais cela nécessite une compréhension solide des bases : la perspective, les proportions et les volumes.
Lorsque j’ai commencé à dessiner des mangas, je faisais l’erreur de copier sans comprendre. Reproduire des dessins manga peut sembler un bon moyen d’apprendre, mais en réalité, c’est un piège. Ce n’est pas en copiant que l’on progresse. Ce qui fait un bon dessinateur, c’est sa capacité à comprendre les formes, les volumes, et à les interpréter de manière personnelle.
Si je pouvais revenir en arrière, je tâcherais d’ouvrir mon premier livre sur les bases du dessin bien avant mes 25 ans.
Les 10 commandements du dessinateur débutant
Si tu veux vraiment progresser dans le dessin manga, voici mes 10 commandements. Ils t’aideront à éviter les erreurs que j’ai commises :
La technique
- Ne commence pas par dessiner du manga. Aussi tentant que cela puisse être, il est important d’apprendre à observer la nature d’abord. Apprends à comprendre la réalité avant de styliser. Cela te permettra de développer ton propre style avec des bases solides.
Chaque trait doit avoir un objectif. Quand tu dessines, ne te contente pas de reproduire mécaniquement. Réfléchis à chaque trait que tu poses. Comprends la structure derrière ce que tu dessines, et évite de tomber dans la copie automatique.
Maîtrise la perspective. La perspective est la clé de tout dessin. Une fois que tu l’as maîtrisée, tu pourras tout dessiner, qu’il s’agisse de personnages, d’objets ou de scènes complexes. Les mangakas utilisent souvent la perspective pour donner du dynamisme à leurs œuvres.
La pratique régulière est indispensable. 30 minutes de dessin par jour valent mieux que des sessions intensives de 7 heures une fois par mois. La régularité est le secret de la progression.
Épanouissement personnel
Prends ton temps. Dessiner, c’est un processus. Rien ne presse. Réfléchis à chaque étape et évite de te précipiter. C’est en prenant le temps de bien construire tes dessins que tu t’amélioreras.
Ne te préoccupe pas des moqueries. Ceux qui critiquent souvent ne sont pas capables de faire mieux. Concentre-toi sur tes progrès et ignore les jugements négatifs. Le dessin est un chemin personnel, pas une course.
N’attends pas l’approbation des autres. La plupart des gens ne comprendront pas pourquoi tu passes autant de temps à dessiner. C’est normal. Ne te laisse pas décourager par leur manque d’enthousiasme, c’est ta passion, pas la leur.
Respecte ton travail. Même si tu es débutant, sois fier de ce que tu fais. Chacun de tes dessins fait partie de ton évolution, et c’est en respectant ce processus que tu progresseras.
Écoute les critiques constructives. Si quelqu’un prend le temps de te donner un conseil utile, écoute-le. Cela te permettra de t’améliorer plus rapidement et d’éviter des erreurs que d’autres ont déjà commises.
Continue d’apprendre et d’explorer. Même une fois que tu maîtrises les bases, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. La curiosité et l’envie d’explorer de nouveaux horizons artistiques te permettront de développer un style unique.
Apprendre les bases du dessin
Apprendre à dessiner manga ou dans tout autre style repose d’abord sur la maîtrise des bases du dessin. Ces fondations sont indispensables pour comprendre la structure et la dynamique des formes, et elles te permettront de développer ton propre style par la suite. Voici les éléments clés sur lesquels tu dois te concentrer :
La perspective : l’outil indispensable pour tout dessinateur
La perspective est l’un des concepts les plus importants en dessin, et pourtant, c’est celui que beaucoup de débutants négligent. Pour bien dessiner manga, il est essentiel d’ apprendre à maîtriser la perspective, ce qui te permettra de donner de la profondeur et du réalisme à tes dessins. Utilise des formes simples comme le cube, le cylindre ou la sphère pour t’entraîner.
Les mangakas sont des experts en perspective, et ils savent la manipuler pour créer des effets spectaculaires. Si tu prends le temps de comprendre cette notion, tu pourras toi aussi produire des dessins plus impactants. Il existe différentes manières de pratiquer la perspective, mais commence par des formes simples comme le cube, le cylindre ou la sphère.
- Outils pratiques : Tu peux utiliser des logiciels gratuits comme Google SketchUp pour t’aider à visualiser des formes en trois dimensions et mieux comprendre comment elles interagissent avec la perspective. Ce type d’exercice est particulièrement utile si tu souhaites dessiner manga car les personnages, objets et décors y sont souvent exagérés ou stylisés, mais toujours en respectant les règles fondamentales de la perspective.
Le dessin d’observation
Le dessin d’observation est essentiel pour aiguiser ton œil. Avant même de poser ton crayon sur la feuille, il est important d’apprendre à regarder. En observant attentivement ce qui t’entoure, tu vas entraîner ton œil à percevoir les formes, les volumes et les ombres. Ce processus t’apprend à simplifier et à mieux appréhender l’espace. Cela t’aidera à transposer ce que tu vois sur une feuille de manière plus fidèle.
Lorsque tu dessines d’observation, n’essaie pas de tout copier. Cherche plutôt à simplifier les formes que tu observes et à comprendre comment elles s’articulent. Cette approche te permettra de mieux structurer tes dessins et d’éviter l’erreur classique du débutant : se concentrer sur les détails avant d’avoir compris la structure globale.
- Exercice clé : Entraîne-toi à reconnaître les volumes dans des objets du quotidien. Par exemple, une chaise peut être décomposée en cubes et cylindres. Une fois que tu as maîtrisé les formes simples, tu peux les combiner pour dessiner des objets plus complexes, ce qui sera particulièrement utile lorsque tu voudras dessiner manga et styliser des personnages.
Le développement personnel
Le développement personnel est une partie souvent sous-estimée de l’apprentissage du dessin. Pour devenir un bon dessinateur, il faut cultiver des qualités comme la patience, la concentration et la persévérance. Voici quelques points à travailler sur toi-même :
La patience : Mieux vaut réaliser un seul dessin bien construit que dix dessins bâclés. Prends le temps de bien construire ton dessin, même s’il faut le refaire plusieurs fois.
La concentration : Il vaut mieux dessiner une heure en pleine concentration que trois heures en étant distrait par des éléments extérieurs comme la télévision ou le téléphone. Un moment de calme et de focus est essentiel pour progresser.
L’impulsivité : Réfléchir à chaque trait que tu poses te permet d’aller à l’essentiel. Ne repasse pas dix fois sur un trait par manque de confiance. Chaque étape de ton dessin doit être bien pensée pour éviter les erreurs inutiles.
La simplicité des outils : Un simple crayon HB et une gomme suffisent largement pour débuter. Évite de te précipiter sur des outils complexes avant de maîtriser les bases. Le danger de sauter des étapes, c’est de te décourager face à des techniques trop avancées pour ton niveau actuel.
- La gestion du temps : Il est possible de trouver du temps pour dessiner, même avec un emploi du temps chargé. Si tu ne pratiques pas régulièrement, tu risques de stagner. Entraîne-toi chaque jour, même si ce n’est que 15 ou 30 minutes.
La motivation
Garder la motivation est essentiel pour progresser en dessin. Il y aura toujours des hauts et des bas dans ton parcours, mais l’important est de ne jamais perdre de vue ton objectif. Fixe-toi des challenges, entoure-toi de personnes qui partagent ta passion, et surtout, prends du plaisir à chaque étape. Le dessin manga, comme tout art, doit rester une source de joie avant tout.
Conclusion
Dessiner est une aventure passionnante et unique. Même si le dessin n’est pas la plus simple des disciplines, cette activité te permettra de devenir quelqu’un de meilleur, plus patient, plus attentif aux petites choses, plus sensible. Il te permettra de partager une activité avec d’autres personnes passionnantes, de percevoir la vie d’une autre manière, de faire évoluer ton état d’esprit en même temps que tes croquis.
Si tu choisis de dessiner manga, garde à l’esprit que cela demande patience, rigueur et pratique. Ne te laisse pas décourager par les échecs : chaque erreur te rapproche un peu plus de ton objectif.
Allez plus loin avec ma formation complète sur les bases du dessin:
Fini de copier bêtement les dessins des autres ou des photos trouvées sur internet! Apprenez les véritables bases du dessin à votre rythme, en partant d’un niveau zéro. Si vous pensiez que le dessin n’était pas fait pour vous, alors vous allez être surpris! ;o)
Pit Graf
Créateur du blog Apprendre à Dessiner
Ancien kinésithérapeute recyclé en prof de dessin.
Toujours partant pour parler apprentissage du dessin et pour faire l’âne sur ses vidéos.