Heureuse de rejoindre cette jolie communauté :). J'ai longtemps hésité… Mais je me suis lancé plusieurs challenges depuis plus d'un an maintenant et je les ai tenus donc je compte bien tenir celui-ci.
Je m'appelle Cécile, j'ai 35 ans depuis peu et, en début d'année dernière, j'ai quitté mon boulot qui m'avait beaucoup offert, mais dans lequel je ne me retrouvais plus, pour partir en voyage. Périple qui est mort dans l'oeuf 6 mois plus tard, quand le Covid nous est tombé dessus. C'est durant 4 mois d'enfermement de confinement en Argentine que j'ai choisi de revenir à ma passion de départ… et non pas le dessin : l'écriture ! Depuis je vis de mon activité puisque je suis rédactrice web. Rentrée en France, je reste digital nomad (même si je me suis installée dans le Tarn depuis quelques mois et je m'y plais bien).
Fascinée par la capacité que nous avons (nous êtres humains) à rebondir, j'ai décidé de me fixer régulièrement de nouveaux défis pour reprendre sans arrêt ma vie en main et ne plus jamais subir. Parmi les multiples challenges actuels :
– faire une formation d'écriture pour enfin écrire mon premier roman (en cours) ;
– créer un blog pour continuer à développer mon activité ;
– me lancer dans le conseil aux espaces de coworking ;
– ne pas boire d'alcool pendant un mois (oui, tellement commun, je sais) ;
– faire du sport au moins trois fois par semaine,
– faire de la randonnée au moins une fois par semaine (oui, c'est du sport aussi)…
Bref, le dessin faisait partie de ces échecs sur lesquels j'étais restée. Ma soeur a, pendant longtemps, été considérée par mes parents comme l'artiste de la famille. Ils nous ont néanmoins inscrites toutes les deux à des cours de dessin. Et cela pendant 8 ans. Le problème : ils ne m'ont strictement rien apporté. Mon professeur ne nous donnait aucune technique. Il nous mettait des magazines d'arts à disposition et nous conseillait de recopier les oeuvres. De temps en temps, il repassait derrière pour tout refaire en marmonnant dans sa barbe. Fantastique !
L'adolescence arrivant, je me suis vite ennuyée. Je ne progressais pas. Et, pourtant, mes amis d'école adoraient mes portraits. C'était ma petite fierté à moi. Et quel lâcher-prise quand je me mettais à dessiner. J'ai fini par tout arrêter, persuadée que j'étais une dessinatrice médiocre (comparée à bien d'autres) et que cela ne servait à rien d'essayer. Cette expression ne fait désormais plus partie de mon vocabulaire et j'espère donc prendre une belle revanche sur le passé. J'aime dessiner, alors pourquoi m'en priver ? Les mots de Pit m'ont parlé : reprendre tout à la base. Alors, faisons table rase du passé. Je suis prête, enfin ! Me voilà !
, le il y a 3 années.
