Des fois, je me demande où se situe ton plaisir de dessiner, ta part de rêve, d’émotion et d’évasion ? Peut-être que les satisfactions de progresser, d’apprendre sont tes moteur et défi personnels
Ce n’est pas vraiment un défi personnel. Mon plaisir à dessiner actuellement, c’est de faire de la technique. C’est un peu austère, je l’admets, mais tu le sais, le dessin peut-être aussi facile, instinctif, que difficile, cognitif. C’est comme le piano ou le violon. J’ai beaucoup négligé la technique pour ce que j’ai pratiqué auparavant, ( la batterie durant 22 ans ), en mettant en exergue la créativité, l’expression, la liberté de faire sans réfléchir. Après des années de pratique, je me suis aperçu que je manquais de technique, et que ce manque m’a empêcher d’être plus créatif. Je n’ai pas envie de tomber dans le même piège, et ne pas être limité par un manque de technique, même si l’expérience peu dispenser l’étude. Je préfère donc prendre les choses à l’inverse. Après deux années de technique ( ou plus ), je pense que j’aurai un minimum de bagages pour pouvoir voyager au gré de mon imagination. J’ai encore à progresser, c’est pour cette raison que je m’obstine. Et le pire, c’est que j’aime ça…
Si je poste autant de dessins un peu rigoureux, ce n’est pas pour impressionner ( pas forcément de quoi en plus ) ou quoi que ce soit d’autre. C’est simplement pour démontrer que je mets les mains dans le cambouis, et donc justifier mes interventions ( techniques ) sur le forum. Je dois dire que c’est aussi un peu grâce à vous tous, que j’ai depuis le début cette sorte de flamme qui me paraît inextinguible. ( Enfin, inextinguible ou presque ).
Merci pour ton retour toujours bienveillant 😉
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Etude de la ceinture pectorale au 2b et 5B