Vaincre les 5 blessures qui bloquent la créativité et l’apprentissage du dessin

Le paradoxe de L’artiste

L’artiste est un être de paradoxes. D’un côté, ses blessures intérieures peuvent être la source même de sa créativité, le poussant à exprimer un art finalement lié à ses émotions et ses expériences.

Ces blessures peuvent donner naissance à des œuvres d’une profondeur rare, transformant la souffrance en beauté.
Le revers de la médaille est que ces mêmes blessures peuvent entraver l’artiste et cela peut le limiter dans son exploration.

Les souffrances intérieures peuvent créer des barrières, des peurs et des hésitations qui peuvent limiter la créativité et l’apprentissage. Je le remarque chez certains de mes élèves régulièrement, à tel point parfois que cela me donne envie de commencer par une séance de psychothérapie. J’en aurais eu moi-même besoin il y a quelques années.

Les blessures nous collent à la peau de manière tenace et nous empêchent de prendre des risques ou d’embrasser de nouvelles perspectives.

L’artiste se trouve dans une danse continue entre la vulnérabilité qui alimente son art et les défenses qui le restreignent. 

Dans cet article, nous allons parler des 5 blessures de l’humain qui le suivent parfois depuis l’enfance.
Ces pistes pourront j’espère vous servir, comme elles m’ont servi au cours de mon propre cheminement.

J’espère que ces conseils pourront vous ouvrir l’esprit sur les comportements que vous avez automatisés au cours de votre vie et que vous pourrez libérer votre plein potentiel créatif.

Personnage Océ qui se cache

Le concept des 5 blessures

Récemment, un ami m’a parlé du livre “les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise Bourbeau. J’ai consommé ce livre tel un lion dévorant une gazelle. J’avais déjà une certaine connaissance de toutes ces tendances comportementales, mais le concept est tellement bien vulgarisé qu’il m’était impossible de ne pas vous le partager.

Ces 5 blessures sont des traumas émotionnels qui influencent notre comportement et notre façon de voir le monde.

  1. Rejet
  2. Abandon
  3. Humiliation
  4. Trahison
  5. Injustice

 

L’auteure suggère que ces blessures ont un impact profond sur notre développement personnel et qu’en les reconnaissant et en travaillant dessus, nous pouvons trouver une guérison et une croissance émotionnelle.

Exemples de blessures qui surviennent à l’enfance ou à l’adolescence

La première étape consiste à reconnaître ce qui nous est arrivé durant notre enfance ou notre adolescence, car c’est souvent à cette période que la plupart de nos maux prennent naissance.

 

  1. Rejet
    • Enfance : Un enfant peut ressentir le rejet si ses parents ou tuteurs ne lui accordent pas suffisamment d’attention ou s’ils le comparent constamment à ses frères et sœurs en le dévalorisant.
    • Adolescence : Un adolescent peut se sentir rejeté s’il est constamment exclu des groupes sociaux à l’école ou s’il est victime d’intimidation ou de moqueries de la part de ses pairs.
  2. Abandon
    • Enfance : Un enfant peut ressentir l’abandon si l’un de ses parents quitte le foyer familial sans explication ou s’il est souvent laissé seul sans supervision ou soins appropriés.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir l’abandon si ses parents sont trop absorbés par leur travail ou d’autres préoccupations et ne sont pas présents pour le soutenir pendant cette période critique.
  3. Humiliation
    • Enfance : Un enfant peut être humilié s’il est constamment réprimandé ou puni en public, ou s’il est ridiculisé pour des choses qu’il ne peut pas contrôler, comme un accident.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir de l’humiliation s’il est moqué pour son apparence physique, ses intérêts ou ses compétences lors d’activités scolaires ou extra-scolaires.
  4. Trahison
    • Enfance : Un enfant peut ressentir la trahison si un parent ou un proche lui fait des promesses non tenues à plusieurs reprises ou s’il découvre un secret familial lourd.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir la trahison si un ami proche révèle un secret personnel ou s’il est trahi par un petit ami ou une petite amie.
  5. Injustice
    • Enfance : Un enfant peut ressentir l’injustice s’il est souvent puni pour des choses qu’il n’a pas faites ou s’il perçoit un traitement préférentiel envers un autre frère ou sœur sans raison apparente.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir l’injustice s’il est traité de manière inégale par les enseignants ou les entraîneurs, ou s’il est victime de discrimination ou de préjugés de la part de la communauté.

Les tendances comportementales issues des 5 blessures

La deuxième étape est de se demander vers quel genre de comportements nous tendons. Il peut y en avoir plusieurs et certains peuvent prévaloir sur d’autres.

 

  1. Rejet
    • Tendance comportementale : Les personnes ayant cette blessure ont tendance à éviter les situations où elles pourraient être rejetées. Elles peuvent se sentir différentes ou à l’écart des autres. Elles peuvent avoir du mal à s’ouvrir aux autres par peur du rejet et peuvent se montrer très indépendantes, préférant souvent être seules.
  2. Abandon
    • Tendance comportementale : Ces personnes peuvent ressentir un vide intérieur et chercher constamment à être aimées et rassurées. Elles peuvent avoir peur d’être seules et peuvent devenir dépendantes des autres. Elles peuvent aussi éviter de s’engager pleinement dans les relations par peur d’être abandonnées à nouveau.
  3. Humiliation
    • Tendance comportementale : Les personnes touchées par cette blessure peuvent être extrêmement sensibles à la critique. Elles peuvent avoir honte d’elles-mêmes et chercher constamment à plaire aux autres. Elles peuvent aussi éviter les situations où elles pourraient être le centre d’attention par peur d’être humiliées.
  4. Trahison
    • Tendance comportementale : Ces personnes peuvent avoir du mal à faire confiance aux autres. Elles peuvent être méfiantes et soupçonneuses, craignant d’être trahies à nouveau. Elles peuvent aussi chercher à contrôler les situations et les personnes autour d’elles pour éviter d’être blessées.
  5. Injustice
    • Tendance comportementale : Les personnes avec cette blessure peuvent être très rigides dans leur façon de penser et avoir un fort sens de ce qui est juste ou injuste. Elles peuvent être critiques envers elles-mêmes et les autres, et peuvent avoir du mal à lâcher prise ou à accepter les choses telles qu’elles sont.

Les blessures qui peuvent stimuler la productivité

Vous avez tendance à être hyperactif et vous ne pouvez pas vous arrêter? (welcome to my world ;) ) Peut-être que ces paragraphes vous aideront à faire le point.

  1. Rejet : Pour compenser le sentiment de rejet, certaines personnes peuvent se plonger dans le travail ou la création artistique comme moyen de démontrer leur valeur ou de se distancer des sentiments douloureux. Cela peut les rendre très productifs, car ils cherchent constamment à être reconnus ou acceptés.
  2. Injustice : Les personnes avec cette blessure peuvent être très rigides et perfectionnistes. Cette quête de perfection peut les pousser à travailler dur pour produire des résultats impeccables. Cependant, cette productivité peut parfois être au détriment de leur bien-être émotionnel.

Blessures qui peuvent restreindre l'action

Ou au contraire, vous avez tendance à procrastiner, à hésiter ou à ne pas agir? Peut-être que ces quelques lignes vous aideront à y voir plus clair.

  1. Abandon : La peur d’être abandonné peut rendre certaines personnes hésitantes à prendre des initiatives ou à s’engager pleinement dans des projets. Elles peuvent craindre que leurs efforts ne soient pas reconnus ou appréciés, ce qui pourrait les amener à éviter de prendre des risques.
  2. Humiliation : La peur de l’humiliation peut empêcher les gens d’essayer de nouvelles choses ou de s’exposer à des situations où ils pourraient être jugés. Cette blessure peut limiter la volonté d’expérimenter ou de s’aventurer hors de la zone de confort.
  3. Trahison : La méfiance envers les autres peut empêcher la collaboration ou la recherche d’opportunités. Les personnes avec cette blessure peuvent éviter de s’engager dans des projets de groupe ou de partager leurs idées, craignant d’être trahies ou exploitées.

Comment guérir de ces blessures?

  1. Rejet
    • Reconnaissance : Prenez conscience de vos sentiments de rejet et acceptez-les sans jugement.
    • Affirmation : Renforcez votre estime de soi en vous rappelant régulièrement vos qualités et vos réussites.
    • Recherche de soutien : Entourez-vous de personnes bienveillantes et envisagez de consulter un thérapeute pour travailler sur ces sentiments.
  2. Abandon
    • Sécurité intérieure : Travaillez à développer un sentiment de sécurité en vous-même, indépendamment des autres.
    • Méditation : Cette pratique peut aider à apaiser l’anxiété et à renforcer la connexion avec soi-même.
    • Thérapie : Une thérapie centrée sur l’attachement peut être bénéfique pour ceux qui ont des problèmes d’abandon.
  3. Humiliation
    • Affirmation positive : Remplacez les pensées négatives par des affirmations positives sur vous-même.
    • Exposition graduelle : Mettez-vous délibérément dans des situations où vous risquez d’être le centre d’attention, mais commencez petit et augmentez progressivement.
    • Soutien : Rejoignez des groupes ou des ateliers où vous pouvez partager vos sentiments et apprendre des autres.
  4. Trahison
    • Reconstruire la confiance : Cela commence souvent par apprendre à se faire confiance à soi-même avant de pouvoir faire confiance aux autres.
    • Thérapie : Une thérapie centrée sur la confiance et les relations peut être utile.
    • Fixer des limites : Apprenez à établir et à maintenir des limites saines dans vos relations.
  5. Injustice
    • Lâcher prise : Pratiquez le lâcher-prise, en acceptant que la vie n’est pas toujours juste, mais que cela ne reflète pas votre valeur personnelle.
    • Expression : Utilisez des moyens créatifs (écriture, art, musique) pour exprimer vos sentiments d’injustice.
    • Recherche de soutien : Parlez à des amis de confiance ou à un thérapeute de vos sentiments et cherchez des moyens constructifs de les gérer.
Personnage en train d'apprendre à dessiner

La guérison tue la créativité: Mythe ou réalité?

La relation entre la douleur, les blessures émotionnelles et la créativité est complexe. Pour de nombreux artistes, la douleur et les traumatismes ont été des catalyseurs pour leur travail. Cependant, l’idée que la guérison ou le confort “tueraient” l’art est un mythe.

En réalité, la guérison peut ouvrir de nouvelles voies de créativité et d’expression. Voici quelques suggestions pour guérir tout en restant productif en tant qu’artiste :

 

  1. Intégrez la guérison dans votre processus créatif : Utilisez l’art comme moyen d’explorer et de traiter vos blessures. Cela peut signifier écrire sur vos expériences, peindre vos émotions ou composer de la musique qui reflète votre voyage de guérison.
  2. Établissez une routine : Avoir une routine quotidienne d’écriture, de dessin, de peinture ou de toute autre forme d’art peut aider à maintenir la productivité. Cela crée une discipline qui est bénéfique, que vous soyez dans une période de douleur ou de guérison.
  3. Explorez de nouveaux thèmes : Si vous sentez que votre travail est trop centré sur vos blessures, défiez-vous d’explorer de nouveaux sujets ou thèmes. Cela peut stimuler votre créativité et vous aider à voir que votre identité artistique ne se limite pas à vos traumatismes.
  4. Recherchez des sources d’inspiration variées : Lisez largement, voyagez, rencontrez de nouvelles personnes, apprenez de nouvelles compétences. Toutes ces expériences peuvent nourrir votre art.
  5. Pratiquez l’auto-compassion : Soyez gentil avec vous-même. La guérison est un processus, et il y aura des jours où vous vous sentirez moins productif. C’est normal. L’auto-compassion peut vous aider à naviguer dans ces moments sans vous juger sévèrement.
  6. Rejoignez une communauté : Entourez-vous d’autres artistes ou d’individus qui comprennent votre parcours. Ils peuvent offrir du soutien, de l’inspiration et des perspectives différentes qui peuvent enrichir votre travail.
  7. Considérez la thérapie : Un thérapeute peut vous aider à traiter vos blessures tout en vous soutenant dans votre parcours artistique. Certains thérapeutes se spécialisent dans le travail avec les artistes et peuvent offrir des perspectives précieuses.

“J’essaie d’apprendre à dessiner mais je bloque”

Si vous ressentez des blocages dans votre apprentissage du dessin, il est possible que des blessures émotionnelles sous-jacentes influencent votre progression. Voici quelques pistes pour vous aider à comprendre et à surmonter ces obstacles :

 

  1. Rejet
    • Vous pourriez ressentir : Une hésitation à montrer votre travail, une crainte constante de la critique, ou une tendance à vous dévaloriser.
    • Que faire : Valorisez chaque effort et chaque progrès que vous réalisez. Rappelez-vous que chaque artiste, même les plus grands, a commencé par des débuts modestes. N’hésitez pas à partager et discuter de votre travail pour renforcer votre confiance.
  2. Abandon
    • Vous pourriez ressentir : Un manque de persévérance, une tendance à abandonner rapidement ou un besoin constant de soutien et de réassurance.
    • Que faire : Fixez-vous des objectifs réalisables et célébrez chaque petite victoire. Encouragez-vous à persévérer, tout en sachant qu’il est normal de chercher de l’aide quand vous en avez besoin.
  3. Humiliation
    • Vous pourriez ressentir : Une peur de prendre des risques, une réticence à essayer de nouvelles techniques ou une sensibilité extrême à la critique.
    • Que faire : Adoptez une mentalité de croissance, où les erreurs sont vues comme des opportunités d’apprentissage. Prenez le temps de vous auto-évaluer, en reconnaissant vos progrès et en identifiant les domaines d’amélioration.
  4. Trahison
    • Vous pourriez ressentir : Une réticence à travailler en groupe ou à partager vos idées, ou une méfiance envers les conseils reçus.
    • Que faire : Cherchez des groupes ou des communautés bienveillantes où vous pouvez partager et apprendre en toute sécurité. Rappelez-vous que chaque feedback est une opportunité d’apprendre et de grandir.
  5. Injustice
    • Vous pourriez ressentir : Une tendance à être très critique envers vous-même, une frustration face à vos progrès ou une jalousie envers les réussites des autres.
    • Que faire : Concentrez-vous sur votre propre parcours et vos progrès. Célébrez vos réussites, aussi petites soient-elles, et évitez de vous comparer constamment aux autres. Comparez-vous à votre vous d’hier: c’est la seule manière d’évaluer vos vrais progrès.

Mon cas personnel

Je n’ai pas l’habitude d’étaler ma vie sur internet pour rien, mais j’ai toujours été transparent sur ce blog et je sais que cette tendance a aidé bon nombre de personnes de ma communauté.

Mes 3 blessures ont été rejet, humiliation et injustice.

Le rejet et l’injustice ont été prépondérants et c’est la raison pour laquelle je tends vers l’hyper productivité et la quête de la perfection.

Jeune adulte, les conséquences du rejet et de l’injustice avaient pris le contrôle de ma vie et j’acceptais très peu les remarques. En effet, comment critiquer quelqu’un qui donne toujours son maximum? De plus je prenais tout personnellement.

Mes émotions négatives courantes étaient la frustration et la colère.
Mes sentiments négatifs courants étaient le honte et la mélancolie.

Comment j’ai pu guérir (en grande partie) de mes blessures

Je suis parvenu à gérer ma colère principalement en pratiquant beaucoup de sports dont des sports de combat.

La technique des 30 secondes m’a bien aidé aussi: cela consiste à se laisser 30 secondes pour se laisser le temps d’absorber son émotion et de faire le point sur la manière la plus productive de répondre afin de ne pas réagir de manière impulsive.

J’ai réussi à inhiber ma frustration en travaillant sur moi continuellement et en essayant de devenir meilleur chaque jour dans tous les domaines.

Ma mélancolie a disparu lorsque j’ai arrêté d’écouter des musiques tristes (aussi simple que ça).

Le sentiment de dégoût est passé naturellement au fil de mon évolution et ma recherche de vérité. S’ouvrir et partager est la meilleure façon de faire passer son pessimisme et son cynisme, j’en suis la preuve vivante.

Enfin, l’envie de me venger de l’humiliation est passée en voyant certains proches ou amis souffrir inutilement.

Cependant, ma quête de justice est toujours présente. Je ne pense pas qu’elle disparaisse un jour. C’est un élément au coeur de ma vie et sans elle je ne serais probablement pas ici à vous partager tout ça.

Conclusion

Comprendre les blessures émotionnelles qui peuvent influencer notre approche de l’art est une étape cruciale pour débloquer notre plein potentiel créatif.

En reconnaissant ces blessures en nous-mêmes et chez nos élèves ou collègues artistes, nous pouvons créer un espace de soutien et d’acceptation.

L’art est une expression profonde de l’âme, et chaque coup de pinceau, chaque trait de crayon est une partie de notre histoire personnelle.

En embrassant nos imperfections, en apprenant de nos erreurs et en célébrant nos réussites, nous pouvons tous progresser en tant qu’artistes et individus. Encore faut-il choisir d’agir…

Cet article vous a plus et/ou vous a aidé? 
N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire, c’est toujours un plaisir de vous lire. 🙏

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67 réponses
  1. Merci Pit pour cet article qui me redonne du courage !
    J’étais encore repartie dans une procrastinations quotidienne à dessiner sur mon temps libre. Épuisée par une pression dans mon métier d’illustratrice salariée à temps plein, où il faut produire, vite et bien avec des délais à un rythme effréné à tenir, je n’ai plus le courage de prendre le temps d’apprendre, de d’inspirer d’autres artistes… ! Dessiner n’est pas un exutoire pour moi, mais bien un combat avec moi même qui me fatigue et au final une sorte d’accouchement douloureux, qui donne régulièrement naissance à un “bébé” que je juge souvent moche, imparfait et dont j’ai honte… Donc, dès que je peux éviter tout ça, bien sûr je fuis et ne progresse pas ! Toutes les blessures que tu décris sont bien là…
    Mais la lecture de ces pistes j’espère me remettra sur la bonne voie et m’incitera à reprendre tes cours que j’ai abandonnés en cours de route depuis trop longtemps… Encore merci !

  2. Merci Pit pour cet article.
    Merci surtout pour ton extrême générosité sur le thème du dessin.

    Dans mon cas, je souffre de SPTC ( stress post traumatique compexe) depuis que je suis enfant.
    Et j ai 50 ans.
    Jusqu ici, j y avais trouvé plus ou moins un équilibre.
    Mais c était sans compter sur mon nouveau divorce.

    Je suis en arrêt depuis maintenant un peu plus d un an et reconnue en affection longue durée depuis peu.

    Donc mes blessures sont les 5 mais à divers degrés.

    Comme toi le 1er et celui dont je ne pourrais jamais guérir, c est celui de l injustice.
    Viens ensuite celui de l abandon, idem inguerissable et très profond.

    Les autres blessures j y travaille en thérapie EMDR.
    Et j ai développé certaines stratégies au fil du temps que je dois plus moins réadapter.

    Hyperactive et sensible, j ai décidé en 2020 de me reconvertir dans le secteur de l art, la broderie, dans la catégorie de la conception et la modélisation de dessins brodés, mode et home dans le milieu artisanal.

    J étais comptable jusqu alors.

    Je croyais, jusqu ici avoir les bases du dessin mais avec toi, je me rends compte que j en suis loin !!
    J ai donc pris ta formation essentielle et compte bien tenir aussi, à terme, sur les d autres pour compléter ma pratique, car cela aura un impact fort pour mon projet de création d entreprise.
    En parallèle, j ai aussi pris une formation personnelle en école d art appliqué.
    Je pensais que les modules dessins me suffiraient mais en fait non.

    Mon objectif dans le cadre de mon projet est de proposer la technique de la peinture brodée, jusqu ici accessible uniquement au travers de la machine à broder cornélien, mais j espère pour l adapter à la broderie dite numérique.

    Voilà tu sais ( presque) tout.

    Je dois avouer que c est la première fois que je “parle” de mes syndromes, hormis auprès de 3 proches.

    Alors merci pour cette belle communauté, ton investissement pour nous donner autant d outils et d applications tant techniques que personnels, c est si rare…

    Je suis ton conseil et je pars du principe que je ne connais rien en dessin.

    A bientôt pour mes partagés.

  3. Suite à l’article, j’ai lu ce bouquin que j’ai dévoré tant il est facile à lire et à comprendre.
    La démonstration par l’auteure de la mise en place des masques (conséquence de vouloir se cacher à soi-même et aux autres ce que nous n’avons pas encore régler), les symptômes comportementaux et physiques associés est très parlante et assez convaincante.
    On serait tenter de prendre comme argent comptant tout ce qui est évoqué tant c’est exprimé comme des vérités à condition d’admettre la croyance énoncée dès l’introduction de l’âme immortelle qui se réincarne et qui par conséquent nous fait naître avec un plan de vie et des problèmes à régler. Comme cette croyance me dérange un peu, je m’interroge sur toutes les vérités énoncées par l’auteure.
    Il n’en reste pas moins que ce livre m’a fait réfléchir sur moi et mon entourage et qu’il est amusant d’observer les autres en fonction de leur apparence physique et leur comportement.

  4. Bonjour Pit,

    Merci pour cet article, très bien structuré et inspirant.

    Pour ma part je coche les mêmes blessures que toi : rejet, humiliation et injustice.

    J’ai un peu de scrupules à le reconnaitre car enfant/adolescente, je n’ai pas subi d’épreuve ou de traumatisme notable et on ne peut pas dire, loin de là, que j’aie eu une enfance difficile.

    J’étais l’enfant du milieu d’une fratrie de famille nombreuse. Je n’avais pas l’attention qu’on accorde aux ainés, ni celle qu’on accorde aux petits derniers. Je guettais les moments privilégiés que ma mère n’aurait partagés qu’avec moi, j’avais besoin d’individualité. Et à l’adolescence, un déménagement a continué de me fragiliser, je ne m’intégrais pas du tout dans mon nouvel environnement, que je rejetais pour dire que ce n’est pas lui qui me rejetait.

    J’affectionne particulièrement des paroles d’une chanson de Daniel Balavoine, “Vivre ou survivre” :
    « Mais vivre en silence
    En pensant aux souffrances
    De la terre et se dire
    Qu’on n’est pas les plus malheureux

    Quand dans l’amour
    Tout s’effondre
    Toute la misère du monde
    N’est rien à côté d’un adieu »

    Ces paroles m’ont beaucoup marquée, elles rentraient en résonnance avec mes propres moments d’introspection, à tel point que je me souviens avoir casé cette citation dans une de mes copies du bac.

    Dans mon cas, ces paroles formulaient que ce n’est pas parce que d’autres ont vécu des choses pires qu’on n’a pas le droit de se sentir mal.
    Ma principale caractéristique, comme j’ai pu le lire chez d’autres ici, est que je suis hypersensible. Et très empathique.
    J’ai mis longtemps à me rendre compte que les émotions que je croyais expérimenter n’étaient en fait que celles de mon entourage, que j’absorbais comme une éponge sans m’en rendre compte. Un proche était déprimé ? J’étais littéralement triste, pas seulement parce que fréquenter des déprimés c’est déprimant, mais parce que sa tristesse infusait en moi comme des pigments d’aquarelle qui voyageraient entre deux gouttes d’eau qui se touchent.

    Idem pour d’autres émotions plus positives, comme le sentiment amoureux ou l’euphorie.

    Ca m’a poussée à essayer de me rendre plus hermétique pour me protéger, et à opposer une attitude parfois hautaine voire revêche.

    Quand on s’aperçoit de ça, on arrive à le détecter, c’est plus facile à gérer.
    Quand je dessine, ou peins, ce sont des émotions qui n’appartiennent qu’à moi, que j’extériorise à mon tour. Cet aspect mériterait plus d’introspection de ma part, merci Pit de provoquer cela chez moi !

    Catherine

    1. et merci à toi pour ton partage Catherine (j’aime beaucoup ton écriture, tu t’exprimes bien).
      Et moi qui t’appelle Catherine numéro tant dans les lives, tout de suite je me sens coupable :D
      Tu es unique Catherine et c’est beau, merci d’être toi.

  5. Bonjour, vu que je suis autiste, j’enfile les 5 d’un coup. Donc je ne sais pas comment remédier à ces problèmes, car ça ne fait que l’effet inverse, même tes trucs que tu dis de faire pour les soigner n’ont que l’effet inverse. Sinon, l’article est bien écrit, bien clair, bien précis, etc… Je suis sûre qu’il trouvera des adeptes de guérison.

    1. L’autisme et la sensibilité qui va avec. J’ai l’impression que tout stimuli peut être perçu comme une attaque.
      Ce n’est pas de ta faute, tu ne peux pas controler le développement de ton systeme nerveux avant ta naissance.
      Maintenant à toi de te faire une idée sur ce que tu peux controler et travailler dessus, notamment prévenir l’angoisse.

  6. Les échos du passé

    Quand on était gosses, nous étions tous confronté aux critiques.
    Certains entendaient plus de bonnes critiques que de mauvaises, ils ont appris la confiance en eux, voir certains d’entre eux sont devenu trop sur d’eux.
    Certains entendaient des critiques plus équilibrées, entre bonnes et mauvaises, ceux-là on apprit la confiance en eux, mais aussi à rester humble.
    Puis les moins chanceux entendaient plus de mauvaises critiques que de bonnes, ceux-ci on apprit le manque de confiance en eux.
    Bien souvent, quand on pense à faire quelques chose que l’on faisait ou que l’on tenter de faire dans la passé, et que les gens émettaient des mauvaises critiques, dans le présent, ou le future on entendant raisonnés les échos de ses critiques dans notre mémoire, ils ne faut pas mettre le fous sur ces échos, car ces échos sont des escrocs, il faut mettre le focus sur ceux qui vous disent que c’est possible !

    Ces Echos sont des Escrocs

  7. Bonjour à tous,

    Merci Pit pour cet article de grande qualité comme toujours.

    J’ai 4/5:
    rejet,
    humiliation,
    trahison,
    injustice.

    Effectivement, c’est quand je me sens mal que je me remets à fond dans le dessin et crois moi, en ce moment je dessine énormément car je vais très mal, à tel point que je veux me professionnaliser pour quitter mon boulot devenu insupportable.
    Je partage mes dessins dans mon entourage et fort heureusement, j’ai des bons retours mais pas d’encouragements. Je continue à apprendre la technique et à pratiquer le dessin en croquis au quotidien + création de dessins.

    Prends bien soin de toi, et vous tous aussi

    1. merci pour ton partage, c’est très courageux.
      L’avantage de tes blessures (même si elles ne sont pas désirées), c’est qu’elles ont tendance à te pousser à produire. Cela ouvre les portes vers une amélioration rapide et donc atteindre tes objectifs plus vite en dessin.
      Je ne sais pas si tu es suivie par un professionnel, mais si ce n’est pas le cas, peut être que cela pourrait t’aider à te sentir mieux.

      1. Merci Pit, la seule chose qui puisse me sauver c’est de trouver ma place dans un métier du dessin, le dessin me rend heureuse, surtout depuis que je m’y suis remise, j’avais déjà un bon niveau mais grâce à tes formations que je révise, (je suis en train de regarder le croquis vivant), j’avance très rapidement (entre midi et 2, j’ai fait du dessin rapide, sans construction et directement au stylo bille, le résultat était pas mal, c’est encourageant). Heureusement, j’ai un projet BD et c’est ce qui me fait avancer.
        Je souhaite quitter mon emploi actuel, purement alimentaire. Faire partie de ta communauté est déjà réconfortant pour moi et tes lives m’aident énormément à garder le rythme. Etant têtue, je vais tout donner pour arriver à mon but.

        1. Mon équipe et moi sommes bien heureux dans t’aider dans ce sens!
          je te souhaite toute la réussite que tu mérites

      2. Ce que tu dis me donne envie de partager un truc que j’ai écrit hier :

        La perte de confiance en soit, le manque de confiance en soit, peut être une étape qui mène l’être à la remise en question sur soit même, attention à que cette remise en question, afin de garder un équilibre morale touche aussi le monde qui entoure et ne reste pas uniquement sur soit même, ce qui au lieu d’aider la personne à se construire en lui permettant de reprendre confiance, l’entrainerait dans un processus inverse jusqu’à la totale auto-dévalorisation !

  8. Merci Pit pour ce partage.
    Je bloque beaucoup sur mon apprentissage du dessin. J’aime cet art, mais je procrastine, avec un mal être au démarrage. Alors je baisse les bras, mais ça n’est pas ce que je veux alors j’essaie de m’obliger. Pas facile je t’avoue. Encore merci pour cet article. Prends soin de toi.
    Carine.

  9. Merci beaucoup pour cet article qui m’a permis de comprendre pas mal de choses sur moi-même. Plus qu’à…

  10. Merci pour cette article.

    Je suis fan de Batman. Mais mon vécu ressemblerait plutôt à celui du Joker (merci Joaquin Phoenix). XD

    Rejet : oui
    Abandon : oui
    Humiliation : oui
    Trahison : oui
    Injustice : oui

    Curieusement, aucune explication de ces profils, ni solutions ne semble me correspondre.
    Et pourtant j’ai eu une belle vie de m**de. XD

    1. T’as eu la totale mon cher…
      Pour le lot de consolation, dis-toi que si tu es en bonne santé physique, c’est déjà ça de pris.
      Je sais pas si tu consultes pour en parler, mais rappelle-toi qu’en tant qu’homme on a tendance à tout absorber pour les autres et la société s’attend à ça.
      Pour autant si tu as besoin d’en parler à des personnes compétentes, cela devrait être une priorité.

  11. Connaître ses blessures, c’est important et les guérir, c’est long et pas évident comme l’apprentissage du dessin d’ailleurs.
    Perso, mes blessures propres m’ont permis d’entrer dans l’apprentissage du dessin mais elles m’encombrent et polluent mes dessins. Je pense que même si mes dessins me permettent d’exprimer mes blessures, il faudrait que j’arrive à aller plus loin que mes “bobos”, qu’ils expriment davantage de positif au lieu d’entretenir ma mélancolie. Des fois, je me demande même si je dois arrêter car j’ai l’impression de tourner en rond mais j’y reviens toujours, il doit être possible de faire quelque chose de mieux de tout ça !
    Merci Pit pour nous aider à réfléchir sur ce que nous sommes et à notre approche du dessin.

    1. merci à toi
      Si tu reviens au dessin, c’est que tu en as besoin.
      Le dessin fonctionne par cycle pour bon nombre de personnes (moi inclus). Donc cela ne m’étonne du tout.

  12. Merci Pit pour cet article.
    Je m’y retrouve beaucoup…peur du rejet, du jugement : cela entraine chez moi un manque de perseverance des que je me sens critiquée..et je n’ose pas prendre de risque.
    Pourtant quand je dessine seule, quel bonheur…je finie meme par en oublier l’heure!
    Alors, oui je sais qu’il faut que je travaille sur le regard des autres, la succeptibilité et la perseverance! Je suis ce qu’on appelle une hypersensible ! Mais cela peut etre un atout, c’est ce que mon amie psy m’a dit…car je vois les petits details que d’autres ne voient pas.
    A nous de transformer nos faiblesses en force !

    1. L’hypersensibilité est une force si tu ne prends pas tout personnellement.
      On va dire que c’est une lame à double tranchant. Tu as ta place dans ce monde, comme tout le monde, ton combat revient simplement à l’accepter.
      L’objectif est simple, mais le combat contre soi est difficile.
      Et à l’âge adulte, on se bat souvent contre ses vieux démons, souvent emprisonné dans une chambre d’échos.
      Notre inconscient nous chuchote que si nous sommes resté vivant jusqu’à maintenant, c’est que les automatismes qu’on a développés sont sains. Alors que c’est tout sauf vrai.
      Le plus difficile c’est de se laisser vivre, pas de survivre.

  13. Merci Pit, pour cette humilité et générosité dans ton partage, en plus tu donnes plein de trucs pour aider.
    Finalement je te dirais que je te suis depuis plusieurs années et c’est toujours aussi enrichissant.

  14. Bonsoir Pit,

    Merci pour cet article très intéressant. Je retrouve un peu de mes blessures d’enfance et de ce que j’ai “traîné” par la suite : peur de l’abandon, peur des critiques, peur d’être mal jugée. En effet, je montre peu ce que je dessine sauf à mes proches (très proches). Je crois que je sors peu des sentiers battus dans mes dessins par peur du jugement. J’ai l’impression de ne pas avoir d’imagination, par exemple. C’est bête d’avoir peur d’être jugée pour cela !!!
    Mais, ça se travaille et tout peut s’arranger.
    J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur la psychologie et le développement personnel, tout comme toi.
    Je pratique aussi la méditation chaque jour pour vivre l’instant présent. Ça me ramène à l’essentiel.
    Ton article est très important. Ton parcours est une leçon de courage et de persévérance pour chacun d’entre nous.
    Et c’est vrai : il faut essayer d’être meilleur chaque jour qui passe. J’essaie aussi.
    Merci Pit.

  15. Bonjour Pit

    Merci de ce partage.
    Je me reconnais dans deux de ces blessures et il est vrai que mon comportement artistique en est influencé. Maintenant je sais comment corriger ça. 😀😉
    Encore merci
    À bientôt

  16. Bonjour Pit,
    Merci pour cet article qui j’imagine a du te demander beaucoup de travail.
    J’ai reconnu certaines blessures qui m’ont suivi depuis l’enfance, notamment l’humiliation. Ce qui m’a valu quelques séances de thérapie, voire un coup de pousse d’un guérisseur. Que l’on croit ou pas, je sens tout de même un changement. Certes, je mentirais si je disais que je suis complètement guérie, mais j’essaie de ne pas trop me focaliser sur ces blessures qui font que je me mette des barrières dans tous ce que j’essaie d’entreprendre. Ce n’est pas toujours simple, mais je m’efforce d’aller de l’avant tout en acceptant ces événements passés. D’une part, parce que je ne souhaite plus avoir de blocages et que je n’ai pas envie de rater de belles rencontres.
    Et le dessin dans tous ça me diras-tu ? Pour ma part, ça a toujours été un refuge pour moi. C’était un peu un moyen d’exprimer mes frustrations et de dessiner des planches qui me permettaient de raconter des histoires qui pour moi relevait d’une vie idéale (enfin…pas toujours pour mes personnages 😅) et puis, j’ai eu envie de progresser en dessin, mais en tant qu’autodidacte, j’ai connu pas mal de frustration et j’ai parfois voulu abandonner pour diverses raisons jusqu’à ce que je tombe par hasard sur tes vidéos et le blog. J’ai mis un long moment avant de me décider à prendre un de tes cours car j’avais peur d’abandonner en cours de route, comme beaucoup d’histoires que j’ai commencé !
    Aujourd’hui, j’ai envi dépasser mes blocages et pouvoir exprimer réellement quelques choses à travers mes dessins sans nécessairement toucher beaucoup de monde, mais j’ai envie de regarder ce que je fais et d’en être fière.

    Je m’excuses par avance si certaines phrases ne paraissent pas claires ! Je ne fais habituellement pas preuve de beaucoup d’éloquence, mais cet article m’a tellement parlé que j’ai eu envie de m’exprimer. En tout cas, je suis admirative de ce que tu as du surmonter. Il faut faire preuve de courage de faire preuve d’auto-compassion et surmonter ses peurs.
    Quoi qu’il en soit, je ne raconte pas tous ça pour faire pleurer les chaumières, hein ? 😄 c’est juste que ça fait du bien de faire ce petit partage ! Et puis, je n’ai pas vécu d’une enfance particulièrement difficile et j’ai aussi appris à bien m’entourer ☺️
    Bon dimanche !

    1. Je ne pense pas qu’on puisse guérir complètement. Certaines parties de nos blessures font partie intégrante de notre identité, de notre noyau dur.
      En fait j’aurais tendance à combattre simplement le côté inhibiteur, celui qui fait obstruction au passage à l’action. Le côté moteur, tant qu’il n’est pas trop délétère peut être entretenu.
      merci à toi

  17. Bonjour Pit!

    Je suis touchée par cette lecture et ton histoire, ô combien inspirante ! Je me suis reconnue sur plusieurs points. Pour avoir lu le livre il y a quelques années, tu m’as donné envie de le relire et faire le point sur ma situation actuelle, en lien avec ces blessures. Ma plus grande blessure est définitivement l’abandon et j’y travaille tous les jours. Merci pour cet article, je crois que tu en inspireras plusieurs !

  18. Merci pour ce superbe article qui sait parler de ce que peuvent vivre, ressentir, les artistes…c’est un très beau travail, je voulais juste rajouter dans mon cas précis, un facteur en 6. la culpabilité… personnellement, c’est mon talon d’Achille même si cela m’a toujours dépassé, je l’ai vécu et subi… depuis toujours et c’est un travail de tous les jours pour m’en sortir… merci pour tout votre investissement et très belle continuation à vous❤

  19. Très instructif. Les éléments partagés permettent de remonter un peu son parcours et de comprendre ce qu’il s’est passé avant
    Merci Pit pour ce partage utile

  20. Bonjour Pit
    C’est tellement vrai tout ça que dire!
    L’art permet de s’exprimer
    De se poser des questions
    De trouver un équilibre
    C’est un long chemin
    Mais heureusement qu’il y a des personnes comme toi. Merci pour ton implication,
    Qui donne matière à la méditation

  21. Mais je remarque que l’apprentissage de nouveaux savoirs dans le domaine du dessin nous amène à progresser et parallèlement à être plus conscient de nos erreurs et donc à nous inhiber par moment; peut être plus facilement que lorsqu’on était moins conscient. C’est le ressenti que j’ai en tout cas.
    Mais on en revient je pense à la recherche de “perfection” et à l’indulgence vis à vis de soi. Sûrement une vielle blessure à panser… 😄

    1. Merci Pit pour cet article. Cela fait plusieurs fois que je passe devant ce livre à Cultura. Effectivement j’ai quelques blessures mais je ne sais pas laquelle fait que je ne sens pas de progrès dans ma pratique, parfois même j’ai envie de tout arrêter car j’ai l’impression d’avoir régressé au début. Et oui j’ai besoin d’être poussée et encouragée du fait que ça n’a jamais été le cas dans ma vie, et ça me manque peut-être…quant à s’entourer d’artistes, à part mes enfants (20, 18 et 15 qui dessinent mais complètement dans un style je dirai défini et s’intéressent très peu à ce que je fais) personne autour pour s’encourager et se motiver. J’ai l’impression d’être un enfant quand je dis ça et pas une adulte capable de faire ses propres actions…bref. je ne suis jamais contente de ce que je fais (souvent à raison) et c’est pour ça que j’ai du mal à passer à l’action et à achever celles-ci quand elles sont commencées (peur de l’échec car pas assez bon) voilà pour moi! ;-) merci pour ta bienveillance et ta compréhension de toutes ces choses qui font que nous sommes parfaitement imparfaits. Il ne me manque plus que dessin d’inspiration et les formations procreate et digital painting. Je vais finir par me faire la collection complète un jour. J’y crois! Haha! A très vite! Bonne journée

  22. Merci Pit de ce merveilleux message. Je me retrouve dans ce texte . Beaucoup de travail en perpective réflexion et dessiner
    À très bientôt

  23. Merci pour cet article, sans oublier le travail en amont, comme toujours !

    Quoi de plus difficile et à la fois passionnant que de vivre avec soi même ! Effectivement, nos cicatrices bien que moins visibles avec le temps, restent gravées. Nos expériences nous forgent, nous aident parfois à nous transcender ou sont source profondes d’inspiration, mais je le perçois depuis longtemps, nous sommes aussi nos propres freins. Il n’est pas évident de trouver le juste équilibre entre lâché prise, motivation et auto-indulgence.

    Le dessin est pour moi comme pour beaucoup je l’imagine un moyen d’échapper à la difficulté du quotidien. Une porte vers notre monde intérieur et un moyen de l’extérioriser ainsi que nos peurs nos désirs. Et puis surtout et avant tout un moyen de prendre du plaisir

  24. Bonjour Pit
    Un très grand MERCI à cet aricle qui fait un immense echo en moi.
    Je constate que je souffre de ces 5 blessures et ce depuis toute petite. Je suis déjà suivi par des thérapeutes depuis très longtemps (2005) et je comprends enfin pourquoi je stagnais même avec ces suivis et aides : ils ne me correspondaient tout simplement pas, je n’étais pas à l’aise avec eux, je n’arrivais pas à extérioriser mes blessures.
    Maintenant, je comprends aussi mes blocages dans certains apprentissages (le dessin et la langue arabe) qui me paraissent être une montagne à gravir même si mon désir est là. Le désir seul ne suffit pas toujours à surmonter les obstacles.
    Merci encore une fois pour cet article et ce partage de témoignage.

  25. merci beaucoup Pit,
    j’avais ado l’envie de suivre et de faire des études d’art…que je n’ai pas pu faire.
    Du coup,je me suis lancée il y a 20 ans (j’en ai 69) à fond,tous les matins à apprendre dans tous les sens…pour combler ce manque et surtout suivre la voie qui me tentait.Mais avec cette boulimie,quotidienne ,j’ai du mal à ne pas m’éparpiller dans tes cours,vu que je souhaite TOUT!
    J’ai suivi les bases du dessin,croquis,maintenant le portrait…comme si mon temps était compté…comment résoudre cela?merci à toi!!!pour ta réponse….qui sûrement m’aidera….

    1. Je ne saurais trop répondre à cette question, tu me poses une colle.
      Dans tous les cas, je suis heureux de te rendre si enthousiaste par rapport à l’apprentissage du dessin :)
      Peut-être que je devrais te restraindre l’accès aux formations qui ne sont pas prioritaires tant que tu ne finis pas les premières?
      après j’aurais besoin de ton accord évidemment.

    2. Bonjour Marie
      Je comprends tout à fait cette boulimie. J’étais moi même un papillon qui allait de fleur en fleur sans jamais s’y poser.
      Notre esprit a des envies illimitées dans un espace limité (le corps, le temps, l’agent), du coup, ça coince et ça génère de la frustration.
      Chaque envie cache un besoin et c’est ce besoin qu’il nous faut découvrir pour faire le tri.
      Personnellement, je suis adepte de la CNV (Avec les seminaires d’ En developpement et Thomas d’Ansembourg) qui m’aide beaucoup pour me recentrer.

      Grand merci à Pit pour nous permettre de nous ouvrir ce chemin de réflexion. 🙏

      Bons dessins à tous ☺️
      France

  26. Merci Pit, ton article laisse a penser. Ta générosité et ta sincérité témoignent de la qualité de la personne que tu es et de ton professionnalisme. Merci encore.

  27. Merci beaucoup pour cet article. Il me parle énormément. Ça fait du bien d’avoir quelques pistes concrètes pour continuer d’évoluer vis a vis des blessures. Cela m’aidera à me concentrer sur les solutions et ne plus tourner en boucle dans le problème.
    J’ai été longtemps triste et mes dessins reflétaient cela quand j’étais plus jeune. C’était tjs ceux où je m’appliquais le plus avec un rendu vivant.
    Et c’est vrai que maintenant que je vais mieux, j’ai moins besoin de dessiner et ce n’est plus pareil.
    A moi d’exploiter les sentiments positifs pour en faire une nouvelle force artistique.
    Merci :)

  28. Merci Pit pour toutes les attentions que tu portes à ta communauté ! Rare sont les personnes qui tirent les autres vers le haut… et tu te trouves dans cette petite catégorie d’une grande rareté.
    Moi personnellement, je me retrouve totalement dans les blessures dûes à la trahison et l’humiliation. Ça fait un an et demi…deux ans que je bosse dessus après une grosse introspection. J’ai réussi à retrouver d’où ça venait et pour avancer j’ai essayé de comprendre pourquoi. Je l’ai compris et j’ai émis du pardon. Le pardon à cette capacité de s’écouler comme du baume. Donc après avoir compris le pourquoi du comment, j’ai excusé ma maman ( hé oui ça vient d’elle) et ce pardon à couler jusqu’à moi, et j’apprends de ce fait, à me pardonner de réagir souvent avec crainte et suspicion vis à vis des autres. Toujours dans l’analyse ! Le décryptage des mots dit, de la gestuelle, de l’intonation : le tout pour me tenir aux aguets du moindre signe…
    C’est épuisant et ça isole !
    Tout ça avec un besoin de perfection car oui, mes dessins doivent être parfait comme ceux d’un professionnel ! Au point que lorsque j’arrive à trouver de la satisfaction parce que j’ai enfin réussi à appliquer une technique. Avec le recul, je vois les défauts et la satisfaction se transforme en frustration…
    Rare sont mes peintures que j’ai voulu mettre sous verre. 4 … 4 sur une quantité vertigineuse de peinture !
    Voilà mon côté sombre de chieuse par excellence que je travaille pour que ça arrête de me bouffer. Il m’a fallu une cinquantaine d’années pour avoir le courage d’ouvrir la caisse à bobos et je ne le regrette pas.

    Bonne continuation à toi et encore merci pour toute la positivité que tu donnes à ta communauté ! Communauté Extra Large, puisque ta bonté va même aux personnes tout comme moi qui ne sont pas tes élèves.
    Moi je n’ai pas passé le Cap, ce n’est pas par manque de courage ou d’envie mais simplement parce que je n’ai pas finit de payer les études de mon fils … voilà… le budget est étriqué.
    Mais dès que je peux, je vais dévorer tes cours comme une fada 🤪

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Vaincre les 5 blessures qui bloquent la créativité et l’apprentissage du dessin

Vaincre les 5 blessures qui bloquent la créativité et l’apprentissage du dessin

Le paradoxe de L’artiste

L’artiste est un être de paradoxes. D’un côté, ses blessures intérieures peuvent être la source même de sa créativité, le poussant à exprimer un art finalement lié à ses émotions et ses expériences.

Ces blessures peuvent donner naissance à des œuvres d’une profondeur rare, transformant la souffrance en beauté.
Le revers de la médaille est que ces mêmes blessures peuvent entraver l’artiste et cela peut le limiter dans son exploration.

Les souffrances intérieures peuvent créer des barrières, des peurs et des hésitations qui peuvent limiter la créativité et l’apprentissage. Je le remarque chez certains de mes élèves régulièrement, à tel point parfois que cela me donne envie de commencer par une séance de psychothérapie. J’en aurais eu moi-même besoin il y a quelques années.

Les blessures nous collent à la peau de manière tenace et nous empêchent de prendre des risques ou d’embrasser de nouvelles perspectives.

L’artiste se trouve dans une danse continue entre la vulnérabilité qui alimente son art et les défenses qui le restreignent. 

Dans cet article, nous allons parler des 5 blessures de l’humain qui le suivent parfois depuis l’enfance.
Ces pistes pourront j’espère vous servir, comme elles m’ont servi au cours de mon propre cheminement.

J’espère que ces conseils pourront vous ouvrir l’esprit sur les comportements que vous avez automatisés au cours de votre vie et que vous pourrez libérer votre plein potentiel créatif.

Personnage Océ qui se cache

Le concept des 5 blessures

Récemment, un ami m’a parlé du livre “les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise Bourbeau. J’ai consommé ce livre tel un lion dévorant une gazelle. J’avais déjà une certaine connaissance de toutes ces tendances comportementales, mais le concept est tellement bien vulgarisé qu’il m’était impossible de ne pas vous le partager.

Ces 5 blessures sont des traumas émotionnels qui influencent notre comportement et notre façon de voir le monde.

  1. Rejet
  2. Abandon
  3. Humiliation
  4. Trahison
  5. Injustice

 

L’auteure suggère que ces blessures ont un impact profond sur notre développement personnel et qu’en les reconnaissant et en travaillant dessus, nous pouvons trouver une guérison et une croissance émotionnelle.

Exemples de blessures qui surviennent à l’enfance ou à l’adolescence

La première étape consiste à reconnaître ce qui nous est arrivé durant notre enfance ou notre adolescence, car c’est souvent à cette période que la plupart de nos maux prennent naissance.

 

  1. Rejet
    • Enfance : Un enfant peut ressentir le rejet si ses parents ou tuteurs ne lui accordent pas suffisamment d’attention ou s’ils le comparent constamment à ses frères et sœurs en le dévalorisant.
    • Adolescence : Un adolescent peut se sentir rejeté s’il est constamment exclu des groupes sociaux à l’école ou s’il est victime d’intimidation ou de moqueries de la part de ses pairs.
  2. Abandon
    • Enfance : Un enfant peut ressentir l’abandon si l’un de ses parents quitte le foyer familial sans explication ou s’il est souvent laissé seul sans supervision ou soins appropriés.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir l’abandon si ses parents sont trop absorbés par leur travail ou d’autres préoccupations et ne sont pas présents pour le soutenir pendant cette période critique.
  3. Humiliation
    • Enfance : Un enfant peut être humilié s’il est constamment réprimandé ou puni en public, ou s’il est ridiculisé pour des choses qu’il ne peut pas contrôler, comme un accident.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir de l’humiliation s’il est moqué pour son apparence physique, ses intérêts ou ses compétences lors d’activités scolaires ou extra-scolaires.
  4. Trahison
    • Enfance : Un enfant peut ressentir la trahison si un parent ou un proche lui fait des promesses non tenues à plusieurs reprises ou s’il découvre un secret familial lourd.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir la trahison si un ami proche révèle un secret personnel ou s’il est trahi par un petit ami ou une petite amie.
  5. Injustice
    • Enfance : Un enfant peut ressentir l’injustice s’il est souvent puni pour des choses qu’il n’a pas faites ou s’il perçoit un traitement préférentiel envers un autre frère ou sœur sans raison apparente.
    • Adolescence : Un adolescent peut ressentir l’injustice s’il est traité de manière inégale par les enseignants ou les entraîneurs, ou s’il est victime de discrimination ou de préjugés de la part de la communauté.

Les tendances comportementales issues des 5 blessures

La deuxième étape est de se demander vers quel genre de comportements nous tendons. Il peut y en avoir plusieurs et certains peuvent prévaloir sur d’autres.

 

  1. Rejet
    • Tendance comportementale : Les personnes ayant cette blessure ont tendance à éviter les situations où elles pourraient être rejetées. Elles peuvent se sentir différentes ou à l’écart des autres. Elles peuvent avoir du mal à s’ouvrir aux autres par peur du rejet et peuvent se montrer très indépendantes, préférant souvent être seules.
  2. Abandon
    • Tendance comportementale : Ces personnes peuvent ressentir un vide intérieur et chercher constamment à être aimées et rassurées. Elles peuvent avoir peur d’être seules et peuvent devenir dépendantes des autres. Elles peuvent aussi éviter de s’engager pleinement dans les relations par peur d’être abandonnées à nouveau.
  3. Humiliation
    • Tendance comportementale : Les personnes touchées par cette blessure peuvent être extrêmement sensibles à la critique. Elles peuvent avoir honte d’elles-mêmes et chercher constamment à plaire aux autres. Elles peuvent aussi éviter les situations où elles pourraient être le centre d’attention par peur d’être humiliées.
  4. Trahison
    • Tendance comportementale : Ces personnes peuvent avoir du mal à faire confiance aux autres. Elles peuvent être méfiantes et soupçonneuses, craignant d’être trahies à nouveau. Elles peuvent aussi chercher à contrôler les situations et les personnes autour d’elles pour éviter d’être blessées.
  5. Injustice
    • Tendance comportementale : Les personnes avec cette blessure peuvent être très rigides dans leur façon de penser et avoir un fort sens de ce qui est juste ou injuste. Elles peuvent être critiques envers elles-mêmes et les autres, et peuvent avoir du mal à lâcher prise ou à accepter les choses telles qu’elles sont.

Les blessures qui peuvent stimuler la productivité

Vous avez tendance à être hyperactif et vous ne pouvez pas vous arrêter? (welcome to my world ;) ) Peut-être que ces paragraphes vous aideront à faire le point.

  1. Rejet : Pour compenser le sentiment de rejet, certaines personnes peuvent se plonger dans le travail ou la création artistique comme moyen de démontrer leur valeur ou de se distancer des sentiments douloureux. Cela peut les rendre très productifs, car ils cherchent constamment à être reconnus ou acceptés.
  2. Injustice : Les personnes avec cette blessure peuvent être très rigides et perfectionnistes. Cette quête de perfection peut les pousser à travailler dur pour produire des résultats impeccables. Cependant, cette productivité peut parfois être au détriment de leur bien-être émotionnel.

Blessures qui peuvent restreindre l'action

Ou au contraire, vous avez tendance à procrastiner, à hésiter ou à ne pas agir? Peut-être que ces quelques lignes vous aideront à y voir plus clair.

  1. Abandon : La peur d’être abandonné peut rendre certaines personnes hésitantes à prendre des initiatives ou à s’engager pleinement dans des projets. Elles peuvent craindre que leurs efforts ne soient pas reconnus ou appréciés, ce qui pourrait les amener à éviter de prendre des risques.
  2. Humiliation : La peur de l’humiliation peut empêcher les gens d’essayer de nouvelles choses ou de s’exposer à des situations où ils pourraient être jugés. Cette blessure peut limiter la volonté d’expérimenter ou de s’aventurer hors de la zone de confort.
  3. Trahison : La méfiance envers les autres peut empêcher la collaboration ou la recherche d’opportunités. Les personnes avec cette blessure peuvent éviter de s’engager dans des projets de groupe ou de partager leurs idées, craignant d’être trahies ou exploitées.

Comment guérir de ces blessures?

  1. Rejet
    • Reconnaissance : Prenez conscience de vos sentiments de rejet et acceptez-les sans jugement.
    • Affirmation : Renforcez votre estime de soi en vous rappelant régulièrement vos qualités et vos réussites.
    • Recherche de soutien : Entourez-vous de personnes bienveillantes et envisagez de consulter un thérapeute pour travailler sur ces sentiments.
  2. Abandon
    • Sécurité intérieure : Travaillez à développer un sentiment de sécurité en vous-même, indépendamment des autres.
    • Méditation : Cette pratique peut aider à apaiser l’anxiété et à renforcer la connexion avec soi-même.
    • Thérapie : Une thérapie centrée sur l’attachement peut être bénéfique pour ceux qui ont des problèmes d’abandon.
  3. Humiliation
    • Affirmation positive : Remplacez les pensées négatives par des affirmations positives sur vous-même.
    • Exposition graduelle : Mettez-vous délibérément dans des situations où vous risquez d’être le centre d’attention, mais commencez petit et augmentez progressivement.
    • Soutien : Rejoignez des groupes ou des ateliers où vous pouvez partager vos sentiments et apprendre des autres.
  4. Trahison
    • Reconstruire la confiance : Cela commence souvent par apprendre à se faire confiance à soi-même avant de pouvoir faire confiance aux autres.
    • Thérapie : Une thérapie centrée sur la confiance et les relations peut être utile.
    • Fixer des limites : Apprenez à établir et à maintenir des limites saines dans vos relations.
  5. Injustice
    • Lâcher prise : Pratiquez le lâcher-prise, en acceptant que la vie n’est pas toujours juste, mais que cela ne reflète pas votre valeur personnelle.
    • Expression : Utilisez des moyens créatifs (écriture, art, musique) pour exprimer vos sentiments d’injustice.
    • Recherche de soutien : Parlez à des amis de confiance ou à un thérapeute de vos sentiments et cherchez des moyens constructifs de les gérer.
Personnage en train d'apprendre à dessiner

La guérison tue la créativité: Mythe ou réalité?

La relation entre la douleur, les blessures émotionnelles et la créativité est complexe. Pour de nombreux artistes, la douleur et les traumatismes ont été des catalyseurs pour leur travail. Cependant, l’idée que la guérison ou le confort “tueraient” l’art est un mythe.

En réalité, la guérison peut ouvrir de nouvelles voies de créativité et d’expression. Voici quelques suggestions pour guérir tout en restant productif en tant qu’artiste :

 

  1. Intégrez la guérison dans votre processus créatif : Utilisez l’art comme moyen d’explorer et de traiter vos blessures. Cela peut signifier écrire sur vos expériences, peindre vos émotions ou composer de la musique qui reflète votre voyage de guérison.
  2. Établissez une routine : Avoir une routine quotidienne d’écriture, de dessin, de peinture ou de toute autre forme d’art peut aider à maintenir la productivité. Cela crée une discipline qui est bénéfique, que vous soyez dans une période de douleur ou de guérison.
  3. Explorez de nouveaux thèmes : Si vous sentez que votre travail est trop centré sur vos blessures, défiez-vous d’explorer de nouveaux sujets ou thèmes. Cela peut stimuler votre créativité et vous aider à voir que votre identité artistique ne se limite pas à vos traumatismes.
  4. Recherchez des sources d’inspiration variées : Lisez largement, voyagez, rencontrez de nouvelles personnes, apprenez de nouvelles compétences. Toutes ces expériences peuvent nourrir votre art.
  5. Pratiquez l’auto-compassion : Soyez gentil avec vous-même. La guérison est un processus, et il y aura des jours où vous vous sentirez moins productif. C’est normal. L’auto-compassion peut vous aider à naviguer dans ces moments sans vous juger sévèrement.
  6. Rejoignez une communauté : Entourez-vous d’autres artistes ou d’individus qui comprennent votre parcours. Ils peuvent offrir du soutien, de l’inspiration et des perspectives différentes qui peuvent enrichir votre travail.
  7. Considérez la thérapie : Un thérapeute peut vous aider à traiter vos blessures tout en vous soutenant dans votre parcours artistique. Certains thérapeutes se spécialisent dans le travail avec les artistes et peuvent offrir des perspectives précieuses.

“J’essaie d’apprendre à dessiner mais je bloque”

Si vous ressentez des blocages dans votre apprentissage du dessin, il est possible que des blessures émotionnelles sous-jacentes influencent votre progression. Voici quelques pistes pour vous aider à comprendre et à surmonter ces obstacles :

 

  1. Rejet
    • Vous pourriez ressentir : Une hésitation à montrer votre travail, une crainte constante de la critique, ou une tendance à vous dévaloriser.
    • Que faire : Valorisez chaque effort et chaque progrès que vous réalisez. Rappelez-vous que chaque artiste, même les plus grands, a commencé par des débuts modestes. N’hésitez pas à partager et discuter de votre travail pour renforcer votre confiance.
  2. Abandon
    • Vous pourriez ressentir : Un manque de persévérance, une tendance à abandonner rapidement ou un besoin constant de soutien et de réassurance.
    • Que faire : Fixez-vous des objectifs réalisables et célébrez chaque petite victoire. Encouragez-vous à persévérer, tout en sachant qu’il est normal de chercher de l’aide quand vous en avez besoin.
  3. Humiliation
    • Vous pourriez ressentir : Une peur de prendre des risques, une réticence à essayer de nouvelles techniques ou une sensibilité extrême à la critique.
    • Que faire : Adoptez une mentalité de croissance, où les erreurs sont vues comme des opportunités d’apprentissage. Prenez le temps de vous auto-évaluer, en reconnaissant vos progrès et en identifiant les domaines d’amélioration.
  4. Trahison
    • Vous pourriez ressentir : Une réticence à travailler en groupe ou à partager vos idées, ou une méfiance envers les conseils reçus.
    • Que faire : Cherchez des groupes ou des communautés bienveillantes où vous pouvez partager et apprendre en toute sécurité. Rappelez-vous que chaque feedback est une opportunité d’apprendre et de grandir.
  5. Injustice
    • Vous pourriez ressentir : Une tendance à être très critique envers vous-même, une frustration face à vos progrès ou une jalousie envers les réussites des autres.
    • Que faire : Concentrez-vous sur votre propre parcours et vos progrès. Célébrez vos réussites, aussi petites soient-elles, et évitez de vous comparer constamment aux autres. Comparez-vous à votre vous d’hier: c’est la seule manière d’évaluer vos vrais progrès.

Mon cas personnel

Je n’ai pas l’habitude d’étaler ma vie sur internet pour rien, mais j’ai toujours été transparent sur ce blog et je sais que cette tendance a aidé bon nombre de personnes de ma communauté.

Mes 3 blessures ont été rejet, humiliation et injustice.

Le rejet et l’injustice ont été prépondérants et c’est la raison pour laquelle je tends vers l’hyper productivité et la quête de la perfection.

Jeune adulte, les conséquences du rejet et de l’injustice avaient pris le contrôle de ma vie et j’acceptais très peu les remarques. En effet, comment critiquer quelqu’un qui donne toujours son maximum? De plus je prenais tout personnellement.

Mes émotions négatives courantes étaient la frustration et la colère.
Mes sentiments négatifs courants étaient le honte et la mélancolie.

Comment j’ai pu guérir (en grande partie) de mes blessures

Je suis parvenu à gérer ma colère principalement en pratiquant beaucoup de sports dont des sports de combat.

La technique des 30 secondes m’a bien aidé aussi: cela consiste à se laisser 30 secondes pour se laisser le temps d’absorber son émotion et de faire le point sur la manière la plus productive de répondre afin de ne pas réagir de manière impulsive.

J’ai réussi à inhiber ma frustration en travaillant sur moi continuellement et en essayant de devenir meilleur chaque jour dans tous les domaines.

Ma mélancolie a disparu lorsque j’ai arrêté d’écouter des musiques tristes (aussi simple que ça).

Le sentiment de dégoût est passé naturellement au fil de mon évolution et ma recherche de vérité. S’ouvrir et partager est la meilleure façon de faire passer son pessimisme et son cynisme, j’en suis la preuve vivante.

Enfin, l’envie de me venger de l’humiliation est passée en voyant certains proches ou amis souffrir inutilement.

Cependant, ma quête de justice est toujours présente. Je ne pense pas qu’elle disparaisse un jour. C’est un élément au coeur de ma vie et sans elle je ne serais probablement pas ici à vous partager tout ça.

Conclusion

Comprendre les blessures émotionnelles qui peuvent influencer notre approche de l’art est une étape cruciale pour débloquer notre plein potentiel créatif.

En reconnaissant ces blessures en nous-mêmes et chez nos élèves ou collègues artistes, nous pouvons créer un espace de soutien et d’acceptation.

L’art est une expression profonde de l’âme, et chaque coup de pinceau, chaque trait de crayon est une partie de notre histoire personnelle.

En embrassant nos imperfections, en apprenant de nos erreurs et en célébrant nos réussites, nous pouvons tous progresser en tant qu’artistes et individus. Encore faut-il choisir d’agir…

Cet article vous a plus et/ou vous a aidé? 
N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire, c’est toujours un plaisir de vous lire. 🙏

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67 réponses
  1. Merci Pit pour cet article qui me redonne du courage !
    J’étais encore repartie dans une procrastinations quotidienne à dessiner sur mon temps libre. Épuisée par une pression dans mon métier d’illustratrice salariée à temps plein, où il faut produire, vite et bien avec des délais à un rythme effréné à tenir, je n’ai plus le courage de prendre le temps d’apprendre, de d’inspirer d’autres artistes… ! Dessiner n’est pas un exutoire pour moi, mais bien un combat avec moi même qui me fatigue et au final une sorte d’accouchement douloureux, qui donne régulièrement naissance à un “bébé” que je juge souvent moche, imparfait et dont j’ai honte… Donc, dès que je peux éviter tout ça, bien sûr je fuis et ne progresse pas ! Toutes les blessures que tu décris sont bien là…
    Mais la lecture de ces pistes j’espère me remettra sur la bonne voie et m’incitera à reprendre tes cours que j’ai abandonnés en cours de route depuis trop longtemps… Encore merci !

  2. Merci Pit pour cet article.
    Merci surtout pour ton extrême générosité sur le thème du dessin.

    Dans mon cas, je souffre de SPTC ( stress post traumatique compexe) depuis que je suis enfant.
    Et j ai 50 ans.
    Jusqu ici, j y avais trouvé plus ou moins un équilibre.
    Mais c était sans compter sur mon nouveau divorce.

    Je suis en arrêt depuis maintenant un peu plus d un an et reconnue en affection longue durée depuis peu.

    Donc mes blessures sont les 5 mais à divers degrés.

    Comme toi le 1er et celui dont je ne pourrais jamais guérir, c est celui de l injustice.
    Viens ensuite celui de l abandon, idem inguerissable et très profond.

    Les autres blessures j y travaille en thérapie EMDR.
    Et j ai développé certaines stratégies au fil du temps que je dois plus moins réadapter.

    Hyperactive et sensible, j ai décidé en 2020 de me reconvertir dans le secteur de l art, la broderie, dans la catégorie de la conception et la modélisation de dessins brodés, mode et home dans le milieu artisanal.

    J étais comptable jusqu alors.

    Je croyais, jusqu ici avoir les bases du dessin mais avec toi, je me rends compte que j en suis loin !!
    J ai donc pris ta formation essentielle et compte bien tenir aussi, à terme, sur les d autres pour compléter ma pratique, car cela aura un impact fort pour mon projet de création d entreprise.
    En parallèle, j ai aussi pris une formation personnelle en école d art appliqué.
    Je pensais que les modules dessins me suffiraient mais en fait non.

    Mon objectif dans le cadre de mon projet est de proposer la technique de la peinture brodée, jusqu ici accessible uniquement au travers de la machine à broder cornélien, mais j espère pour l adapter à la broderie dite numérique.

    Voilà tu sais ( presque) tout.

    Je dois avouer que c est la première fois que je “parle” de mes syndromes, hormis auprès de 3 proches.

    Alors merci pour cette belle communauté, ton investissement pour nous donner autant d outils et d applications tant techniques que personnels, c est si rare…

    Je suis ton conseil et je pars du principe que je ne connais rien en dessin.

    A bientôt pour mes partagés.

  3. Suite à l’article, j’ai lu ce bouquin que j’ai dévoré tant il est facile à lire et à comprendre.
    La démonstration par l’auteure de la mise en place des masques (conséquence de vouloir se cacher à soi-même et aux autres ce que nous n’avons pas encore régler), les symptômes comportementaux et physiques associés est très parlante et assez convaincante.
    On serait tenter de prendre comme argent comptant tout ce qui est évoqué tant c’est exprimé comme des vérités à condition d’admettre la croyance énoncée dès l’introduction de l’âme immortelle qui se réincarne et qui par conséquent nous fait naître avec un plan de vie et des problèmes à régler. Comme cette croyance me dérange un peu, je m’interroge sur toutes les vérités énoncées par l’auteure.
    Il n’en reste pas moins que ce livre m’a fait réfléchir sur moi et mon entourage et qu’il est amusant d’observer les autres en fonction de leur apparence physique et leur comportement.

  4. Bonjour Pit,

    Merci pour cet article, très bien structuré et inspirant.

    Pour ma part je coche les mêmes blessures que toi : rejet, humiliation et injustice.

    J’ai un peu de scrupules à le reconnaitre car enfant/adolescente, je n’ai pas subi d’épreuve ou de traumatisme notable et on ne peut pas dire, loin de là, que j’aie eu une enfance difficile.

    J’étais l’enfant du milieu d’une fratrie de famille nombreuse. Je n’avais pas l’attention qu’on accorde aux ainés, ni celle qu’on accorde aux petits derniers. Je guettais les moments privilégiés que ma mère n’aurait partagés qu’avec moi, j’avais besoin d’individualité. Et à l’adolescence, un déménagement a continué de me fragiliser, je ne m’intégrais pas du tout dans mon nouvel environnement, que je rejetais pour dire que ce n’est pas lui qui me rejetait.

    J’affectionne particulièrement des paroles d’une chanson de Daniel Balavoine, “Vivre ou survivre” :
    « Mais vivre en silence
    En pensant aux souffrances
    De la terre et se dire
    Qu’on n’est pas les plus malheureux

    Quand dans l’amour
    Tout s’effondre
    Toute la misère du monde
    N’est rien à côté d’un adieu »

    Ces paroles m’ont beaucoup marquée, elles rentraient en résonnance avec mes propres moments d’introspection, à tel point que je me souviens avoir casé cette citation dans une de mes copies du bac.

    Dans mon cas, ces paroles formulaient que ce n’est pas parce que d’autres ont vécu des choses pires qu’on n’a pas le droit de se sentir mal.
    Ma principale caractéristique, comme j’ai pu le lire chez d’autres ici, est que je suis hypersensible. Et très empathique.
    J’ai mis longtemps à me rendre compte que les émotions que je croyais expérimenter n’étaient en fait que celles de mon entourage, que j’absorbais comme une éponge sans m’en rendre compte. Un proche était déprimé ? J’étais littéralement triste, pas seulement parce que fréquenter des déprimés c’est déprimant, mais parce que sa tristesse infusait en moi comme des pigments d’aquarelle qui voyageraient entre deux gouttes d’eau qui se touchent.

    Idem pour d’autres émotions plus positives, comme le sentiment amoureux ou l’euphorie.

    Ca m’a poussée à essayer de me rendre plus hermétique pour me protéger, et à opposer une attitude parfois hautaine voire revêche.

    Quand on s’aperçoit de ça, on arrive à le détecter, c’est plus facile à gérer.
    Quand je dessine, ou peins, ce sont des émotions qui n’appartiennent qu’à moi, que j’extériorise à mon tour. Cet aspect mériterait plus d’introspection de ma part, merci Pit de provoquer cela chez moi !

    Catherine

    1. et merci à toi pour ton partage Catherine (j’aime beaucoup ton écriture, tu t’exprimes bien).
      Et moi qui t’appelle Catherine numéro tant dans les lives, tout de suite je me sens coupable :D
      Tu es unique Catherine et c’est beau, merci d’être toi.

  5. Bonjour, vu que je suis autiste, j’enfile les 5 d’un coup. Donc je ne sais pas comment remédier à ces problèmes, car ça ne fait que l’effet inverse, même tes trucs que tu dis de faire pour les soigner n’ont que l’effet inverse. Sinon, l’article est bien écrit, bien clair, bien précis, etc… Je suis sûre qu’il trouvera des adeptes de guérison.

    1. L’autisme et la sensibilité qui va avec. J’ai l’impression que tout stimuli peut être perçu comme une attaque.
      Ce n’est pas de ta faute, tu ne peux pas controler le développement de ton systeme nerveux avant ta naissance.
      Maintenant à toi de te faire une idée sur ce que tu peux controler et travailler dessus, notamment prévenir l’angoisse.

  6. Les échos du passé

    Quand on était gosses, nous étions tous confronté aux critiques.
    Certains entendaient plus de bonnes critiques que de mauvaises, ils ont appris la confiance en eux, voir certains d’entre eux sont devenu trop sur d’eux.
    Certains entendaient des critiques plus équilibrées, entre bonnes et mauvaises, ceux-là on apprit la confiance en eux, mais aussi à rester humble.
    Puis les moins chanceux entendaient plus de mauvaises critiques que de bonnes, ceux-ci on apprit le manque de confiance en eux.
    Bien souvent, quand on pense à faire quelques chose que l’on faisait ou que l’on tenter de faire dans la passé, et que les gens émettaient des mauvaises critiques, dans le présent, ou le future on entendant raisonnés les échos de ses critiques dans notre mémoire, ils ne faut pas mettre le fous sur ces échos, car ces échos sont des escrocs, il faut mettre le focus sur ceux qui vous disent que c’est possible !

    Ces Echos sont des Escrocs

  7. Bonjour à tous,

    Merci Pit pour cet article de grande qualité comme toujours.

    J’ai 4/5:
    rejet,
    humiliation,
    trahison,
    injustice.

    Effectivement, c’est quand je me sens mal que je me remets à fond dans le dessin et crois moi, en ce moment je dessine énormément car je vais très mal, à tel point que je veux me professionnaliser pour quitter mon boulot devenu insupportable.
    Je partage mes dessins dans mon entourage et fort heureusement, j’ai des bons retours mais pas d’encouragements. Je continue à apprendre la technique et à pratiquer le dessin en croquis au quotidien + création de dessins.

    Prends bien soin de toi, et vous tous aussi

    1. merci pour ton partage, c’est très courageux.
      L’avantage de tes blessures (même si elles ne sont pas désirées), c’est qu’elles ont tendance à te pousser à produire. Cela ouvre les portes vers une amélioration rapide et donc atteindre tes objectifs plus vite en dessin.
      Je ne sais pas si tu es suivie par un professionnel, mais si ce n’est pas le cas, peut être que cela pourrait t’aider à te sentir mieux.

      1. Merci Pit, la seule chose qui puisse me sauver c’est de trouver ma place dans un métier du dessin, le dessin me rend heureuse, surtout depuis que je m’y suis remise, j’avais déjà un bon niveau mais grâce à tes formations que je révise, (je suis en train de regarder le croquis vivant), j’avance très rapidement (entre midi et 2, j’ai fait du dessin rapide, sans construction et directement au stylo bille, le résultat était pas mal, c’est encourageant). Heureusement, j’ai un projet BD et c’est ce qui me fait avancer.
        Je souhaite quitter mon emploi actuel, purement alimentaire. Faire partie de ta communauté est déjà réconfortant pour moi et tes lives m’aident énormément à garder le rythme. Etant têtue, je vais tout donner pour arriver à mon but.

        1. Mon équipe et moi sommes bien heureux dans t’aider dans ce sens!
          je te souhaite toute la réussite que tu mérites

      2. Ce que tu dis me donne envie de partager un truc que j’ai écrit hier :

        La perte de confiance en soit, le manque de confiance en soit, peut être une étape qui mène l’être à la remise en question sur soit même, attention à que cette remise en question, afin de garder un équilibre morale touche aussi le monde qui entoure et ne reste pas uniquement sur soit même, ce qui au lieu d’aider la personne à se construire en lui permettant de reprendre confiance, l’entrainerait dans un processus inverse jusqu’à la totale auto-dévalorisation !

  8. Merci Pit pour ce partage.
    Je bloque beaucoup sur mon apprentissage du dessin. J’aime cet art, mais je procrastine, avec un mal être au démarrage. Alors je baisse les bras, mais ça n’est pas ce que je veux alors j’essaie de m’obliger. Pas facile je t’avoue. Encore merci pour cet article. Prends soin de toi.
    Carine.

  9. Merci beaucoup pour cet article qui m’a permis de comprendre pas mal de choses sur moi-même. Plus qu’à…

  10. Merci pour cette article.

    Je suis fan de Batman. Mais mon vécu ressemblerait plutôt à celui du Joker (merci Joaquin Phoenix). XD

    Rejet : oui
    Abandon : oui
    Humiliation : oui
    Trahison : oui
    Injustice : oui

    Curieusement, aucune explication de ces profils, ni solutions ne semble me correspondre.
    Et pourtant j’ai eu une belle vie de m**de. XD

    1. T’as eu la totale mon cher…
      Pour le lot de consolation, dis-toi que si tu es en bonne santé physique, c’est déjà ça de pris.
      Je sais pas si tu consultes pour en parler, mais rappelle-toi qu’en tant qu’homme on a tendance à tout absorber pour les autres et la société s’attend à ça.
      Pour autant si tu as besoin d’en parler à des personnes compétentes, cela devrait être une priorité.

  11. Connaître ses blessures, c’est important et les guérir, c’est long et pas évident comme l’apprentissage du dessin d’ailleurs.
    Perso, mes blessures propres m’ont permis d’entrer dans l’apprentissage du dessin mais elles m’encombrent et polluent mes dessins. Je pense que même si mes dessins me permettent d’exprimer mes blessures, il faudrait que j’arrive à aller plus loin que mes “bobos”, qu’ils expriment davantage de positif au lieu d’entretenir ma mélancolie. Des fois, je me demande même si je dois arrêter car j’ai l’impression de tourner en rond mais j’y reviens toujours, il doit être possible de faire quelque chose de mieux de tout ça !
    Merci Pit pour nous aider à réfléchir sur ce que nous sommes et à notre approche du dessin.

    1. merci à toi
      Si tu reviens au dessin, c’est que tu en as besoin.
      Le dessin fonctionne par cycle pour bon nombre de personnes (moi inclus). Donc cela ne m’étonne du tout.

  12. Merci Pit pour cet article.
    Je m’y retrouve beaucoup…peur du rejet, du jugement : cela entraine chez moi un manque de perseverance des que je me sens critiquée..et je n’ose pas prendre de risque.
    Pourtant quand je dessine seule, quel bonheur…je finie meme par en oublier l’heure!
    Alors, oui je sais qu’il faut que je travaille sur le regard des autres, la succeptibilité et la perseverance! Je suis ce qu’on appelle une hypersensible ! Mais cela peut etre un atout, c’est ce que mon amie psy m’a dit…car je vois les petits details que d’autres ne voient pas.
    A nous de transformer nos faiblesses en force !

    1. L’hypersensibilité est une force si tu ne prends pas tout personnellement.
      On va dire que c’est une lame à double tranchant. Tu as ta place dans ce monde, comme tout le monde, ton combat revient simplement à l’accepter.
      L’objectif est simple, mais le combat contre soi est difficile.
      Et à l’âge adulte, on se bat souvent contre ses vieux démons, souvent emprisonné dans une chambre d’échos.
      Notre inconscient nous chuchote que si nous sommes resté vivant jusqu’à maintenant, c’est que les automatismes qu’on a développés sont sains. Alors que c’est tout sauf vrai.
      Le plus difficile c’est de se laisser vivre, pas de survivre.

  13. Merci Pit, pour cette humilité et générosité dans ton partage, en plus tu donnes plein de trucs pour aider.
    Finalement je te dirais que je te suis depuis plusieurs années et c’est toujours aussi enrichissant.

  14. Bonsoir Pit,

    Merci pour cet article très intéressant. Je retrouve un peu de mes blessures d’enfance et de ce que j’ai “traîné” par la suite : peur de l’abandon, peur des critiques, peur d’être mal jugée. En effet, je montre peu ce que je dessine sauf à mes proches (très proches). Je crois que je sors peu des sentiers battus dans mes dessins par peur du jugement. J’ai l’impression de ne pas avoir d’imagination, par exemple. C’est bête d’avoir peur d’être jugée pour cela !!!
    Mais, ça se travaille et tout peut s’arranger.
    J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur la psychologie et le développement personnel, tout comme toi.
    Je pratique aussi la méditation chaque jour pour vivre l’instant présent. Ça me ramène à l’essentiel.
    Ton article est très important. Ton parcours est une leçon de courage et de persévérance pour chacun d’entre nous.
    Et c’est vrai : il faut essayer d’être meilleur chaque jour qui passe. J’essaie aussi.
    Merci Pit.

  15. Bonjour Pit

    Merci de ce partage.
    Je me reconnais dans deux de ces blessures et il est vrai que mon comportement artistique en est influencé. Maintenant je sais comment corriger ça. 😀😉
    Encore merci
    À bientôt

  16. Bonjour Pit,
    Merci pour cet article qui j’imagine a du te demander beaucoup de travail.
    J’ai reconnu certaines blessures qui m’ont suivi depuis l’enfance, notamment l’humiliation. Ce qui m’a valu quelques séances de thérapie, voire un coup de pousse d’un guérisseur. Que l’on croit ou pas, je sens tout de même un changement. Certes, je mentirais si je disais que je suis complètement guérie, mais j’essaie de ne pas trop me focaliser sur ces blessures qui font que je me mette des barrières dans tous ce que j’essaie d’entreprendre. Ce n’est pas toujours simple, mais je m’efforce d’aller de l’avant tout en acceptant ces événements passés. D’une part, parce que je ne souhaite plus avoir de blocages et que je n’ai pas envie de rater de belles rencontres.
    Et le dessin dans tous ça me diras-tu ? Pour ma part, ça a toujours été un refuge pour moi. C’était un peu un moyen d’exprimer mes frustrations et de dessiner des planches qui me permettaient de raconter des histoires qui pour moi relevait d’une vie idéale (enfin…pas toujours pour mes personnages 😅) et puis, j’ai eu envie de progresser en dessin, mais en tant qu’autodidacte, j’ai connu pas mal de frustration et j’ai parfois voulu abandonner pour diverses raisons jusqu’à ce que je tombe par hasard sur tes vidéos et le blog. J’ai mis un long moment avant de me décider à prendre un de tes cours car j’avais peur d’abandonner en cours de route, comme beaucoup d’histoires que j’ai commencé !
    Aujourd’hui, j’ai envi dépasser mes blocages et pouvoir exprimer réellement quelques choses à travers mes dessins sans nécessairement toucher beaucoup de monde, mais j’ai envie de regarder ce que je fais et d’en être fière.

    Je m’excuses par avance si certaines phrases ne paraissent pas claires ! Je ne fais habituellement pas preuve de beaucoup d’éloquence, mais cet article m’a tellement parlé que j’ai eu envie de m’exprimer. En tout cas, je suis admirative de ce que tu as du surmonter. Il faut faire preuve de courage de faire preuve d’auto-compassion et surmonter ses peurs.
    Quoi qu’il en soit, je ne raconte pas tous ça pour faire pleurer les chaumières, hein ? 😄 c’est juste que ça fait du bien de faire ce petit partage ! Et puis, je n’ai pas vécu d’une enfance particulièrement difficile et j’ai aussi appris à bien m’entourer ☺️
    Bon dimanche !

    1. Je ne pense pas qu’on puisse guérir complètement. Certaines parties de nos blessures font partie intégrante de notre identité, de notre noyau dur.
      En fait j’aurais tendance à combattre simplement le côté inhibiteur, celui qui fait obstruction au passage à l’action. Le côté moteur, tant qu’il n’est pas trop délétère peut être entretenu.
      merci à toi

  17. Bonjour Pit!

    Je suis touchée par cette lecture et ton histoire, ô combien inspirante ! Je me suis reconnue sur plusieurs points. Pour avoir lu le livre il y a quelques années, tu m’as donné envie de le relire et faire le point sur ma situation actuelle, en lien avec ces blessures. Ma plus grande blessure est définitivement l’abandon et j’y travaille tous les jours. Merci pour cet article, je crois que tu en inspireras plusieurs !

  18. Merci pour ce superbe article qui sait parler de ce que peuvent vivre, ressentir, les artistes…c’est un très beau travail, je voulais juste rajouter dans mon cas précis, un facteur en 6. la culpabilité… personnellement, c’est mon talon d’Achille même si cela m’a toujours dépassé, je l’ai vécu et subi… depuis toujours et c’est un travail de tous les jours pour m’en sortir… merci pour tout votre investissement et très belle continuation à vous❤

  19. Très instructif. Les éléments partagés permettent de remonter un peu son parcours et de comprendre ce qu’il s’est passé avant
    Merci Pit pour ce partage utile

  20. Bonjour Pit
    C’est tellement vrai tout ça que dire!
    L’art permet de s’exprimer
    De se poser des questions
    De trouver un équilibre
    C’est un long chemin
    Mais heureusement qu’il y a des personnes comme toi. Merci pour ton implication,
    Qui donne matière à la méditation

  21. Mais je remarque que l’apprentissage de nouveaux savoirs dans le domaine du dessin nous amène à progresser et parallèlement à être plus conscient de nos erreurs et donc à nous inhiber par moment; peut être plus facilement que lorsqu’on était moins conscient. C’est le ressenti que j’ai en tout cas.
    Mais on en revient je pense à la recherche de “perfection” et à l’indulgence vis à vis de soi. Sûrement une vielle blessure à panser… 😄

    1. Merci Pit pour cet article. Cela fait plusieurs fois que je passe devant ce livre à Cultura. Effectivement j’ai quelques blessures mais je ne sais pas laquelle fait que je ne sens pas de progrès dans ma pratique, parfois même j’ai envie de tout arrêter car j’ai l’impression d’avoir régressé au début. Et oui j’ai besoin d’être poussée et encouragée du fait que ça n’a jamais été le cas dans ma vie, et ça me manque peut-être…quant à s’entourer d’artistes, à part mes enfants (20, 18 et 15 qui dessinent mais complètement dans un style je dirai défini et s’intéressent très peu à ce que je fais) personne autour pour s’encourager et se motiver. J’ai l’impression d’être un enfant quand je dis ça et pas une adulte capable de faire ses propres actions…bref. je ne suis jamais contente de ce que je fais (souvent à raison) et c’est pour ça que j’ai du mal à passer à l’action et à achever celles-ci quand elles sont commencées (peur de l’échec car pas assez bon) voilà pour moi! ;-) merci pour ta bienveillance et ta compréhension de toutes ces choses qui font que nous sommes parfaitement imparfaits. Il ne me manque plus que dessin d’inspiration et les formations procreate et digital painting. Je vais finir par me faire la collection complète un jour. J’y crois! Haha! A très vite! Bonne journée

  22. Merci Pit de ce merveilleux message. Je me retrouve dans ce texte . Beaucoup de travail en perpective réflexion et dessiner
    À très bientôt

  23. Merci pour cet article, sans oublier le travail en amont, comme toujours !

    Quoi de plus difficile et à la fois passionnant que de vivre avec soi même ! Effectivement, nos cicatrices bien que moins visibles avec le temps, restent gravées. Nos expériences nous forgent, nous aident parfois à nous transcender ou sont source profondes d’inspiration, mais je le perçois depuis longtemps, nous sommes aussi nos propres freins. Il n’est pas évident de trouver le juste équilibre entre lâché prise, motivation et auto-indulgence.

    Le dessin est pour moi comme pour beaucoup je l’imagine un moyen d’échapper à la difficulté du quotidien. Une porte vers notre monde intérieur et un moyen de l’extérioriser ainsi que nos peurs nos désirs. Et puis surtout et avant tout un moyen de prendre du plaisir

  24. Bonjour Pit
    Un très grand MERCI à cet aricle qui fait un immense echo en moi.
    Je constate que je souffre de ces 5 blessures et ce depuis toute petite. Je suis déjà suivi par des thérapeutes depuis très longtemps (2005) et je comprends enfin pourquoi je stagnais même avec ces suivis et aides : ils ne me correspondaient tout simplement pas, je n’étais pas à l’aise avec eux, je n’arrivais pas à extérioriser mes blessures.
    Maintenant, je comprends aussi mes blocages dans certains apprentissages (le dessin et la langue arabe) qui me paraissent être une montagne à gravir même si mon désir est là. Le désir seul ne suffit pas toujours à surmonter les obstacles.
    Merci encore une fois pour cet article et ce partage de témoignage.

  25. merci beaucoup Pit,
    j’avais ado l’envie de suivre et de faire des études d’art…que je n’ai pas pu faire.
    Du coup,je me suis lancée il y a 20 ans (j’en ai 69) à fond,tous les matins à apprendre dans tous les sens…pour combler ce manque et surtout suivre la voie qui me tentait.Mais avec cette boulimie,quotidienne ,j’ai du mal à ne pas m’éparpiller dans tes cours,vu que je souhaite TOUT!
    J’ai suivi les bases du dessin,croquis,maintenant le portrait…comme si mon temps était compté…comment résoudre cela?merci à toi!!!pour ta réponse….qui sûrement m’aidera….

    1. Je ne saurais trop répondre à cette question, tu me poses une colle.
      Dans tous les cas, je suis heureux de te rendre si enthousiaste par rapport à l’apprentissage du dessin :)
      Peut-être que je devrais te restraindre l’accès aux formations qui ne sont pas prioritaires tant que tu ne finis pas les premières?
      après j’aurais besoin de ton accord évidemment.

    2. Bonjour Marie
      Je comprends tout à fait cette boulimie. J’étais moi même un papillon qui allait de fleur en fleur sans jamais s’y poser.
      Notre esprit a des envies illimitées dans un espace limité (le corps, le temps, l’agent), du coup, ça coince et ça génère de la frustration.
      Chaque envie cache un besoin et c’est ce besoin qu’il nous faut découvrir pour faire le tri.
      Personnellement, je suis adepte de la CNV (Avec les seminaires d’ En developpement et Thomas d’Ansembourg) qui m’aide beaucoup pour me recentrer.

      Grand merci à Pit pour nous permettre de nous ouvrir ce chemin de réflexion. 🙏

      Bons dessins à tous ☺️
      France

  26. Merci Pit, ton article laisse a penser. Ta générosité et ta sincérité témoignent de la qualité de la personne que tu es et de ton professionnalisme. Merci encore.

  27. Merci beaucoup pour cet article. Il me parle énormément. Ça fait du bien d’avoir quelques pistes concrètes pour continuer d’évoluer vis a vis des blessures. Cela m’aidera à me concentrer sur les solutions et ne plus tourner en boucle dans le problème.
    J’ai été longtemps triste et mes dessins reflétaient cela quand j’étais plus jeune. C’était tjs ceux où je m’appliquais le plus avec un rendu vivant.
    Et c’est vrai que maintenant que je vais mieux, j’ai moins besoin de dessiner et ce n’est plus pareil.
    A moi d’exploiter les sentiments positifs pour en faire une nouvelle force artistique.
    Merci :)

  28. Merci Pit pour toutes les attentions que tu portes à ta communauté ! Rare sont les personnes qui tirent les autres vers le haut… et tu te trouves dans cette petite catégorie d’une grande rareté.
    Moi personnellement, je me retrouve totalement dans les blessures dûes à la trahison et l’humiliation. Ça fait un an et demi…deux ans que je bosse dessus après une grosse introspection. J’ai réussi à retrouver d’où ça venait et pour avancer j’ai essayé de comprendre pourquoi. Je l’ai compris et j’ai émis du pardon. Le pardon à cette capacité de s’écouler comme du baume. Donc après avoir compris le pourquoi du comment, j’ai excusé ma maman ( hé oui ça vient d’elle) et ce pardon à couler jusqu’à moi, et j’apprends de ce fait, à me pardonner de réagir souvent avec crainte et suspicion vis à vis des autres. Toujours dans l’analyse ! Le décryptage des mots dit, de la gestuelle, de l’intonation : le tout pour me tenir aux aguets du moindre signe…
    C’est épuisant et ça isole !
    Tout ça avec un besoin de perfection car oui, mes dessins doivent être parfait comme ceux d’un professionnel ! Au point que lorsque j’arrive à trouver de la satisfaction parce que j’ai enfin réussi à appliquer une technique. Avec le recul, je vois les défauts et la satisfaction se transforme en frustration…
    Rare sont mes peintures que j’ai voulu mettre sous verre. 4 … 4 sur une quantité vertigineuse de peinture !
    Voilà mon côté sombre de chieuse par excellence que je travaille pour que ça arrête de me bouffer. Il m’a fallu une cinquantaine d’années pour avoir le courage d’ouvrir la caisse à bobos et je ne le regrette pas.

    Bonne continuation à toi et encore merci pour toute la positivité que tu donnes à ta communauté ! Communauté Extra Large, puisque ta bonté va même aux personnes tout comme moi qui ne sont pas tes élèves.
    Moi je n’ai pas passé le Cap, ce n’est pas par manque de courage ou d’envie mais simplement parce que je n’ai pas finit de payer les études de mon fils … voilà… le budget est étriqué.
    Mais dès que je peux, je vais dévorer tes cours comme une fada 🤪

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