- AVERTISSEMENT -
Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne suis ni psychothérapeute, ni coach de vie, ni psychanalyste.
Je suis simplement un artiste qui partage son expérience personnelle sur le développement de la confiance en soi.
Chapitres
Chapitre 1
La confiance, ce trésor caché
La confiance en soi… Ce mot semble si simple, mais représente une quête de toute une vie pour beaucoup d’entre nous. Que ce soit dans notre vie quotidienne ou dans notre parcours artistique, la confiance est souvent ce qui fait la différence entre rester dans l’ombre et briller de mille feux.
Pourquoi parler de ce sujet aujourd’hui ? Parce que j’ai constaté que beaucoup de mes élèves souffrent d’un manque de confiance en eux. Et je comprends ce sentiment, car j’y ai moi-même été confronté pendant de nombreuses années.
“La confiance artistique vient de la confiance en soi. C’est l’un des aspects les plus sous-estimés du développement d’un artiste.”
Construire cette confiance m’a pris près de 15 ans. Mais avec les informations et les stratégies que je vais partager avec vous, votre parcours pourrait être beaucoup plus rapide. Car souvenez-vous : l’information c’est une chose, l’action en est une autre.
Qu'est-ce que la confiance artistique ?
La confiance artistique, c’est cette capacité à créer sans être paralysé par le jugement – le vôtre ou celui des autres. C’est pouvoir prendre des risques créatifs, expérimenter de nouvelles techniques, et partager votre travail sans que la peur de l’échec ne vous arrête.
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Les obstacles courants à la confiance
Voici les barrières les plus fréquentes que j’observe chez mes élèves :
- La comparaison constante avec d’autres artistes plus expérimentés
- Le perfectionnisme paralysant qui empêche de finaliser ou partager son travail
- La peur du jugement et de la critique
- Le syndrome de l’imposteur (“je ne suis pas un vrai artiste”)
- Les expériences passées d’échec ou de rejet
Reconnaître ces obstacles est la première étape pour les surmonter.
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Chapitre 2
Les deux types de personnes : stabilité vs croissance
Psychologiquement, je crois qu’il existe deux grands types de personnes :
- Celles qui recherchent la stabilité
- Celles qui aspirent à la croissance
Bien sûr, il s’agit d’un spectre, et non d’une division binaire. La plupart d’entre nous se situent quelque part entre ces deux extrêmes.
Mais quelle est la différence entre ces deux mentalités ?
Dans la stabilité, on évite généralement toute prise de risque. On préfère le confort de ce qu’on connaît déjà, même si cela n’est pas totalement satisfaisant.
Dans la croissance, on accepte de prendre des risques pour évoluer. On cherche à expérimenter, à découvrir, à apprendre constamment – non seulement des informations théoriques, mais aussi comment mieux agir dans notre vie quotidienne.
Pour progresser en dessin, comme dans tout domaine, il est essentiel d’adopter une mentalité de croissance. Cela signifie accepter de faire des gammes, de s’exercer sur des techniques fondamentales, même lorsque c’est difficile ou peu gratifiant sur le moment.
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Chapitre 3
Mon parcours : de l'introverti timide au champion de boxe Thaïlandaise
Pour que vous compreniez mieux mon approche, laissez-moi vous partager mon histoire.
J’ai toujours été introverti. À 4 ans, j’étais déjà myope avec des lunettes rondes – un petit Harry Potter avant l’heure ! J’avais un an d’avance à l’école, non pas parce que j’étais un génie, mais pour suivre le rythme de mon frère.
Ma grand-mère maternelle exerçait une pression constante pour l’excellence. Pour elle, même 19/20 n’était pas suffisant. Cette atmosphère de perfectionnisme a profondément marqué mon enfance.
À l’adolescence, j’ai traversé des moments difficiles. À l’école, j’étais malmené, mais je gardais tout pour moi. Je dessinais pour m’échapper, pour créer mon propre monde où je me sentais en sécurité.
A lire aussi : Artiste introverti : comment être plus épanoui !
La phrase qui a tout changé !
À 16 ans, ma vie a changé lorsqu’un camarade de classe m’a dit : “Ne te laisse pas marcher sur les pieds.” Ce simple conseil a déclenché une transformation. J’ai commencé à me défendre, puis à 18 ans, je me suis tourné vers les arts martiaux, d’abord la capoeira, puis le judo, et finalement la boxe thaïlandaise.
À 29 ans, je suis devenu champion de France amateur de boxe thaïlandaise. Cette discipline m’a non seulement donné confiance en moi, mais m’a aussi appris le respect des autres et l’humilité.
L'enseignement des arts martiaux
Les arts martiaux m’ont enseigné que :
- La confiance vient de l’action répétée, pas de la théorie
- La force véritable implique aussi l’humilité
- Chaque échec contient une leçon précieuse
- Le respect s’acquiert par le travail et la persévérance
À quel point êtes-vous prêt(e) à vous transformer pour atteindre vos objectifs ?
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À noter !
Si vous souhaitez renforcer votre confiance globale, envisagez de pratiquer un art martial. C’est une source inestimable de confiance, d’amitié et de compréhension physique du monde.
Chapitre 4
Vaincre ses peurs
Pour illustrer comment on peut surmonter ses peurs, laissez-moi vous raconter mon expérience avec le vertige.
Depuis mon enfance, j’ai toujours été terrifié par les hauteurs. Cette phobie remonte à un événement traumatisant : ma mère m’avait fait monter jusqu’au 13ème étage d’un immeuble par la cage d’escalier extérieure. À partir du 7ème étage, j’étais paralysé de peur en voyant le vide à travers la grille.
Cette peur m’a suivi jusqu’à l’âge adulte. Pour mon baccalauréat, j’avais choisi l’escalade comme épreuve d’EPS, pensant que mon bon grip compenserait. Je n’avais pas anticipé ma terreur au-delà de 10 mètres. Le jour de l’examen, j’ai vécu l’une des pires crises de panique de ma vie – tremblements, sensation de mort imminente.
À l’époque, je pensais que cette peur faisait partie de mon “noyau dur”, qu’elle était immuable.
Le principe de l'exposition progressive
À 31 ans, j’ai pris l’avion pour la première fois. En Asie, mon frère m’a emmené au sommet d’un gratte-ciel. Même si j’étais terrifié au début, nous avons répété l’expérience plusieurs fois pendant le voyage.
Et un miracle s’est produit : jour après jour, ma tolérance à la hauteur augmentait. Ce qui me terrifiait à 5 étages avant ne commençait à me faire peur qu’à 15, puis 20, puis 25 étages.
À noter !
Si vous n’affrontez pas vos peurs physiquement, elles resteront toujours avec vous. On peut traiter la peur par l’exposition progressive à cette même peur.
Quelle que soit la peur – l’exposition répétée est la clé. Les premières fois seront terrifiantes, mais chaque exposition réduit progressivement l’intensité de la peur.
Les différentes étapes
L’exposition progressive fonctionne en suivant ces étapes :
- Identifiez précisément votre peur
- Décomposez-la en petites étapes graduelles
- Commencez par l’étape la moins effrayante
- Ne passez à l’étape suivante qu’après vous être habitué à la précédente
- Célébrez chaque progrès, aussi minime soit-il
A lire aussi : 5 étapes pour ne jamais abandonner le dessin
À quel point votre principale peur artistique vous bloque-t-elle ?
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Chapitre 5
Comment développer sa confiance artistique
Pour développer sa confiance en tant qu’artiste, il faut appliquer les mêmes principes que pour la confiance personnelle.
A lire aussi : Vaincre les 5 blessures qui bloquent la créativité et l’apprentissage du dessin
Les sept piliers de la confiance artistique
- Acceptez votre niveau actuel : Reconnaissez vos compétences de base sans vous juger.
- Adoptez une mentalité de croissance : Comprenez que le talent ne suffit pas – la progression vient de l’effort constant.
- Mettez votre orgueil de côté : Acceptez les critiques constructives et les retours sur vos œuvres.
- Montrez votre travail : Partagez vos créations pour recevoir des retours.
- Acceptez l’échec comme partie du processus : Chaque dessin raté est une leçon, pas un échec personnel.
- Prenez des risques artistiques : Essayez de nouvelles techniques, styles ou sujets régulièrement.
- Célébrez vos petites victoires : Reconnaissez votre progression, même minime.
Ces principes ne sont pas à appliquer séquentiellement mais simultanément, comme un écosystème qui nourrit votre confiance artistique.
A lire aussi : 7 conseils pour progresser en dessin
Évaluez votre exposition au regard extérieur
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À noter !
- Pour accepter votre niveau actuel : listez vos forces et vos points à améliorer sans jugement.
- Pour la mentalité de croissance : tenez un journal de progression mensuel pour visualiser vos avancées.
- Pour mettre l’orgueil de côté et montrer votre travail : partagez au moins une création par semaine sur les réseaux sociaux ou dans une communauté d’artistes.
- Pour accepter l’échec : affichez vos tentatives ratées avec les leçons apprises.
- Pour prendre des risques : fixez-vous le défi d’essayer une nouvelle technique ou sujet chaque mois.
- Pour célébrer vos victoires : conservez un dossier avec vos meilleures créations de chaque période.
L'échec : votre meilleur professeur
“L’échec est votre meilleur ami.”
Cette affirmation peut sembler paradoxale, mais elle contient une profonde vérité. Chaque erreur que vous faites, si vous en tirez les leçons, vous permet d’avancer plus rapidement que les autres.
En dessin, comme dans la vie, si vous ne faites jamais d’erreurs, c’est probablement que vous ne sortez pas de votre zone de confort. Sans prise de risque, pas de croissance.
Une observation qui pourrait vous surprendre : les personnes qui vous aiment le plus sont souvent celles qui vous freinent le plus, tandis que celles qui vous critiquent ou vous défient sont parfois celles qui vous font le plus grandir.
Pensez-y : qu’est-ce qui vous a fait le plus évoluer dans votre vie ? Les moments confortables ou les défis que vous avez dû surmonter ?
Il est important de développer une forme de gratitude envers les expériences difficiles. Comme le dit l’adage : “Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.” Le plaisir n’existe que parce que la douleur existe aussi – c’est cet équilibre qui donne du sens à notre expérience.
A lire aussi : Comment vaincre L’anxiété créative.
Évaluez votre relation à l'échec
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Conclusion : Osez prendre des risques
La confiance véritable ne vient pas de l’absence d’échecs, mais de la certitude que vous pouvez surmonter les obstacles qui se présentent à vous. Elle se construit jour après jour, échec après échec, victoire après victoire.
Comme je le dis souvent, un sage n’est pas quelqu’un qui philosophe sans agir, mais quelqu’un qui a vécu des expériences variées, a pris des risques, et en a tiré des leçons précieuses.
N’hésitez pas à partager vos dessins sur nos réseaux sociaux ou notre Discord – nous voulons vous voir évoluer, et la communauté est là pour vous soutenir dans ce parcours. La critique constructive est essentielle pour grandir artistiquement :
– Discord
Partagez votre expérience dans les commentaires et n’oubliez pas – la confiance se construit un petit pas à la fois !
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À noter !
- Mettez votre orgueil de côté et acceptez votre niveau actuel
- Reconnaissez votre “noyau dur” – ce que vous ne pouvez pas changer – et travaillez sur ce que vous pouvez améliorer
- Acceptez que la croissance soit parfois douloureuse – c’est le prix à payer pour évoluer
- Affrontez vos peurs progressivement mais régulièrement
- Apprenez de vos échecs
- Montrez votre travail et acceptez les retours constructifs
- Célébrez chaque progrès, aussi modeste soit-il
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Pit Graf
Créateur du blog Apprendre à Dessiner
Ancien kinésithérapeute recyclé en prof de dessin.
Toujours partant pour parler apprentissage du dessin et pour faire l’âne sur ses vidéos.
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